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Un ancien des Leicester Tigers à Ussel (Fédérale 3)

Par Gérard PIFFETEAU
  • Avec Dupoux, Sibot, Glynn et Lozupone (de gauche à droite), le staff ussellois en impose.
    Avec Dupoux, Sibot, Glynn et Lozupone (de gauche à droite), le staff ussellois en impose. Photo G. P.
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Très attaché à la formation, le club ussellois ne néglige pas l’essentiel. La preuve, le soutien d’un technicien anglais au sein de son staff.

N’ayons pas peur des mots, en Fédérale 3, le club d’Ussel aligne un encadrement technique qui ferait pâlir d’envie certaines structures pros. Citons Mathieu Dupoux, Thomas Sibot et Mirko Lozupone qui a porté les couleurs de l’USU il y a vingt ans lorsque la cité abritait un fameux pôle Espoirs, mais qui a ensuite guerroyé avec l’ASM, Grenoble ou Montauban.

Surtout, cette année, les coprésidents Olivier Loutrat, Pascal Audouze et Gilbert Audy ont convaincu l’Anglais Gérard Glynn de venir les rejoindre. Et le moins qu’on puisse dire c’est que le British de 64 ans n’est pas un « touriste » égaré en Corrèze. Son parcours en impose, jugez-en : entraîneur de l’Université de Cambridge durant trois ans ; des lignes arrières des moins de 21 ans anglais ; de l’Angleterre A en qualité d’entraîneur principal ; entraîneur et DTN de l’Espagne pendant six ans avant de rallier les Tigers de Leicester chez lesquels depuis trois ans Gérard Glynn était manager général en charge du recrutement.

Libéré en 2020 par le club anglais Covid oblige, une séparation qui n’était pas prévue, le technicien a rejoint la Corrèze où, depuis 35 ans, il possède avec son épouse un « petit business » trois mois par an. Un camp de vacances situé à Meymac où il reçoit des groupes anglais et des classes vertes. Certes, mais le profil de Gérard Glynn aurait pu le diriger vers un club de haut de tableau, alors pourquoi Ussel en Fédérale 3 ?

Dire merci à l’USU

La réponse coule de source : « À Ussel en 84/85 j’ai joué avec les trois présidents actuels. J’ai même logé durant six mois chez Olivier Loutrat, il jouait neuf quand je jouais 10. Nous sommes toujours restés en contact et quand il m’a demandé de venir j’ai aussitôt accepté. Je suis heureux d’être à Ussel, c’est proche de Meymac, c’est ici que mon fils a débuté à l’école de rugby avant de retourner en Angleterre et aujourd’hui il est en Espoirs à La Rochelle. » 

Le papa, lui, prend sa mission à cœur : « C’est assez clair, je suis en soutien des entraîneurs. J’en ai connu beaucoup chez les pros, ceux d’ici sont bons et ils ont envie de progresser, le club qui souhaite monter en Fédérale 2 est gâté. Il est bien organisé, joli stade, bon club house et des joueurs très efficaces. Je dois beaucoup à ce club qui m’a donné la chance de jouer en France et qui a formé mon fils, je veux l’aider au maximum, pouvoir lui dire merci. » Gérard Glynn attendra donc pour assouvir l’une de ses envies, vivre en bord de mer, trop éloignée de Leicester, Madrid ou Ussel.

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