Oscars Midol - Peter Lydon : « En France, il y a moins de vitesse mais plus d’intensité »
L'arrière de Rouen Peter Lydon a reçu l’Oscar Midi Olympique, le mercredi 6 octobre dernier. L'Irlandais s'est donc exprimé à l'occasion.
Quels sentiments ressentez-vous, avec cet Oscar entre les mains ?
Je suis forcément très honoré et même touché. C’est gentil de la part de vous tous de valoriser le travail que nous faisons au quotidien, au sein du club. Je suis dans un bon groupe qui progresse, et on va faire de belles choses cette année j’en suis persuadé.
Que pensez-vous avoir amené à Rouen, et appris en retour ?
C’est un peu des deux, en fait. J’ai apporté au groupe et grâce à lui, j’ai également pu adapter mon jeu. Je suis un joueur plutôt calme, je sais gérer les choses et rassurer quand il le faut. Mais je joue moins au pied depuis que je suis en France et je défends davantage. Ici, il y a moins de vitesse mais plus d’intensité.
Justement, quelles sont les grosses différences avec l’Angleterre que vous aveztrouvéen venant jouer en France ?
Le jeu des trois-quarts est plus structuré en Angleterre, c’est certain. Globalement, il y a plus de spectacle et moins de combat. Je pense que si une équipe de Pro D2 rencontre une équipe de Championship, les Anglais vont être surpris au niveau de la conquête et du combat des avants qui sont plus costauds en France. Après, je le répète, ça va plus vite en Angleterre. C’est clair.
Comment envisagez-vous votre avenir ?
Je suis bien ici à Rouen où mon amie m’a rejoint. On a une belle saison à vivre avec le club et je n’ai pas le blues de l’Angleterre. J’aime bien vivre ici et le défi sportif me plaît. Pour moi, je veux juste donner mon meilleur, et on verra la suite. Je ne me fixe que la limite de jouer bien.
Une rotation s’est installée à l’arrière avec Milhorat. Comprenez-vous ce choix ?
Oui, Kevin est un très bon joueur qui peut jouer arrière ou ailier. Le staff a mis en place cette rotation pour que je puisse souffler et pour le bien de l’équipe, je suppose. Le sport pro c’est ça aussi : les décisions sont prises pour l’équipe pas pour les joueurs. Des blocs de cinq matchs, c’est plutôt gérable en termes physiques, même si on est ciblé du fait de notre poste... Et c’est la même chose à la charnière pour Jordan Michallet ou Erwan Nicolas. On prend des gros plaquages et parfois c’est bien de pouvoir récupérer. Tout notre groupe doit rester concerné par le projet de se maintenir le plus vite possible.
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