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Usap : deux promesses valent mieux qu'une

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    Usap : deux promesses valent mieux qu'une Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Après Pau et le Racing, l'Usap en sait plus sur ce qu'elle est capable de faire et sur ce qu'il est proscrit. Face au Stade français, elle doit retirer les enseignements de ces deux revers à la saveur opposées.

Les promesses n'engagent que ceux qui y croient, paraît-il. L'Usap est plus que jamais déterminée à tenir les siennes. Au terme de la défaite cuisante face à Pau, Patrick Arlettaz avait eu des mots forts : « Des matchs, on peut en perdre mais pas en étant si éloignés que ce que l’on peut faire. » La semaine suivante, dans l'Arena du Racing, les propos de David Marty avaient fait écho à ceux du manager : « Ça, c'était un match de rugby. Tous les week-ends, il faudra répéter cela. »

Le début d'octobre a montré aux Catalans ce qu'ils pouvaient faire de pire - trois essais encaissés, quinze pénalités et trois cartons jaunes, trois mêlées perdues face à la Section - et ce qu'ils pouvaient réaliser de bien - de l'efficacité avec deux essais pour quatre franchissements, 85 % aux plaquages, 100 % sur leurs mêlées dans le 92. « J'espère que le différentiel entre les deux matchs a montré la voie à tout le monde sur ce qu'il fallait faire pour que ça marche », avance Patrick Arlettaz. L'émulation collective, avec les belles surprises et les retours en masse, place de nouveau le collectif sur de bons rails. À l'heure de recevoir une des deux seules équipes derrière elle au classement et alors que Biarritz est en train de fléchir dans la lutte à distance, l'Usap se sait attendue au tournant ce samedi. Sa copie contre Pau appelle à une réaction à la maison. Sa prestation sur la pelouse du Racing 92 a aussi soulevé des espoirs qu'il convient d'entretenir, d'affermir : les jeunes, dans le sillage des Lotrian, Rodor et autres Velarte, n'ont donc pas de complexes à faire ; avec un Lemalu en forme ascendante et un Bachelier précieux, le pack est capable de tenir le bras de fer du combat dynamique ; et la défense, principale arme en Pro D2, peut encore l'être en Top 14, même face à des rivaux plus forts et plus rapides. Autant de signaux positifs et de raisons de croire en un troisième succès pour le promu cette saison, en plus des retours de cadres (De La Fuente, Kubriashvili...).

« Pau, ce n'était pas notre vrai visage »

À Aimé-Giral, tout le monde sait ce qui l'attend et ce qui lui incombe : « C'est encore un match face à un adversaire qui est plus fort, qui a plus d'expérience sur le papier. La clé est de les rendre moins bons et d'être largement meilleurs que face à Pau. Nous avons des qualités à faire valoir. Mais encore faut-il que l'on joue crânement notre chance en étant présent sur l'agressivité, en respectant la structure de jeu, en répondant en conquête... Pau, ce n'était pas notre vrai visage. À nous de changer ça. 

Après, si le plus fort l'emporte, si Nayacalevu et Macalou sont dans un grand jour, si Kremer renverse tout sur son passage comme il sait si bien le faire et si la mêlée parisienne, dans le sillage de Latu, est au sommet de son art de destruction, ce sera une autre histoire. Mais ce samedi, les supporters catalans attendent au moins une chose de leurs favoris : qu'ils quittent la pelouse sans rien avoir à se reprocher.

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