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Paul Graou (Agen) : « Pas facile d’aller s’entraîner tous les jours »

Par Mathieu VICH
  • Paul Graou (Agen).
    Paul Graou (Agen).
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C’est l’une des grosses satisfactions de ce début de saison. Malgré les jours difficiles qu’il traverse avec ses coéquipiers, il continue d’y croire et espère sortir rapidement de cette spirale.

Mentalement, nous imaginons que vous n’êtes pas au mieux…

C’est clair que ce n’est pas facile d’aller s’entraîner tous les jours. Surtout lorsque l’on a aucun résultat comme c’est le cas actuellement.

Restez-vous confiant néanmoins ?

J’aimerais dire oui car nous avons un bon groupe. Cela pourrait suffire à nous donner confiance. Mais il n’y a pas les résultats qui suivent. Donc forcément, c’est difficile. À voir.

Comment justement sentez-vous ce groupe avec lequel vous évoluez depuis peu ?

En ce moment, fragilisé. Mais ça va le faire. Je ne suis pas vraiment inquiet. Je pense que la machine va bientôt se lancer. Les matchs, on se les perd un peu tout seul, on en a conscience. On travaille dur, je pense que cela va finir par payer.

Vous étiez sur le terrain au moment où Narbonne a inscrit le dernier essai. Qu’est-ce qu’il se passe dans votre tête sur ces dernières minutes ?

Il n’y avait pas vraiment d’euphorie. Je dois même avouer que je n’étais pas trop inquiet. On était devant au score, en place en défense, et Narbonne avait peut-être un peu lâché comme nous étions devant (15-10). Et au final, une erreur défensive assez grave nous coûte un essai et le match.

Vous n’êtes pas inquiet personnellement, mais ressentez-vous cette inquiétude dans l’environnement du club ?

Forcément. Les joueurs, les supporters, les bénévoles, les partenaires, les dirigeants et le staff n’ont pas envie de revivre la même saison que l’an dernier. Là, tout le monde est dans l’attente des résultats, donc ce n’est pas simple pour eux. En tout cas, chez les joueurs, le manque de confiance est criant. Cela se ressentait l’an dernier. Et cette année, force est de constater que c’est pareil pour le moment.

Le groupe peut-il lâcher si les défaites continuent de s’accumuler ?

Très sincèrement, je ne pense pas.

Un match crucial se profile à Vannes. Comment analysez-vous cette équipe ?

Ils sont dans la même situation que nous. On doit repartir avec des points. Aujourd’hui, je préfère me concentrer sur nous. Nous n’avons plus vraiment d’autre objectif que celui de renouer avec la victoire actuellement. On ne peut pas parler d’autre chose. Gagnons, et nous verrons ensuite ce que nous ferons de notre saison.

Mais Agen a-t-il vraiment les moyens d’aller gagner en Bretagne ?

Moi j’y crois. En Pro D2, toutes les équipes ont les capacités d’aller chercher des points n’importe où et contre n’importe qui. On le voit tous les week-ends. Surtout en ce début de championnat. Mis à part deux ou trois équipes qui se détachent, je n’ai pas l’impression qu’il y ait un gros écart entre chaque formation. On a mal démarré la saison, mais sur un match tout peut se jouer. À nous de créer l’exploit à Vannes et repartir de l’avant.

En gagnant un match, le SUA peut-il sincèrement changer totalement de dynamique ?

C’est possible oui. Ce qui nous fait mal, c’est le manque de confiance, définitivement. Si l’on en gagne un, puis deux, on se remettra à tenter des choses, les réussir, et donner du plaisir.

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