Salary cap : la création d'un marquee player plus que jamais d'actualité
Ce lundi, à Clermont-Ferrand, le rugby professionnel français pourrait connaître la plus grande évolution de ces dix dernières années
Lundi après-midi, les présidents du Top 14 se regrouperont, à Clermont-Ferrand, pour évoquer l’avenir du « marquee player », ce joueur dont les émoluments souvent conséquents ne sont pas comptabilisés dans les masses salariales. Celles-ci, aujourd’hui limitées à 11 millions d’euros, seront d’ailleurs progressivement diminuées pour atteindre, en 2025, les dix millions d’euros pour la saison. Mais pourquoi l’idée du « marquee player » revient-elle aujourd’hui sur le devant de la scène après avoir été balayée par Paul Goze et ses pairs il y a deux ans ?
Dernièrement, un agent très influent du milieu nous expliquait : « Les offres émanant du Japon sont conséquentes, pour ne pas dire énormes. Un joueur touchant 1 million d’euros par saison en France reçoit en réalité 700 000 euros, après impôts. » Et les sportifs de haut niveau n’étant pas imposables au Japon, leur rémunération est autrement plus importante. Afin de contrer la menace supposée du Japon et ne pas enrayer la démarche entrepreneuriale des propriétaires des clubs pros, la Ligue présentera donc ce lundi aux quatorze patrons du championnat un plan de route afin d’installer, possiblement dès la saison prochaine, le système du « marquee player ».
Les présidents sont encore divisés…
Avant de présenter le projet de « marquee player » aux présidents du Top 14, le secrétaire général de la LNR Rémi Pallincourt a d’abord fait le tour des clubs pour leur présenter les contours du dossier, ses avantages et ses inconvénients. De ce que l’on comprend, les dirigeants des entités du championnat sont pour le moment divisés sur le sujet. De Clermont à Toulon en passant par Paris ou Lyon, Jacky Lorenzetti, Didier Lacroix, Thomas Lombard, Mohed Altrad, Jean-Michel Guillon, Vincent Merling, Bernard Pontneau, Yann Roubert ou encore Bernard Lemaître seraient tous favorables à l’instauration d’un (voire deux) « marquee player » dès la saison 2022-2023. À l’opposé, Biarritz, Brive, Perpignan, Bordeaux-Bègles ou Castres y seraient aujourd’hui farouchement opposés. Alors, le projet du « marquee player » sera-t-il dès à présent adoubé par un vote ? Le Top 14 va-t-il redevenir, à court terme, l’eldorado des plus grands rugbymen de la planète ? Verdict imminent, semble-t-il…
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