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Aurillac s'impose face à Aix en Provence grâce à des détails qui comptent !

Par Jean-Marc AUTHIÉ
  • L'Aurillacois Sagote a amené sa pierre à l'édifice pour la victoire cantalienne contre Provence Rugby
    L'Aurillacois Sagote a amené sa pierre à l'édifice pour la victoire cantalienne contre Provence Rugby Icon Sport - Icon Sport
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Dans une rencontre pleine d’intentions, Aurillac s’est adjugée la victoire (20-12) grâce à une plus grande maîtrise.

Le Stade aurillacois s’est sorti du guêpier provençal car il a su être plus patient et plus posé que son adversaire. Dans une rencontre à haute intensité entre les deux formations, ça a tapé dur, ça a tapé fort, avec parfois des placages limites, mais c’est le jeu au pied qui a fait la différence. Dans les premières froideurs cantaliennes, le vent s’est aussi mêlé à la rencontre et, là encore, Aurillac en a le mieux profité.

À l’image d’un premier essai au bout de trois minutes et la démonstration de force depuis le début de saison. Une mêlée dominatrice à la médiane, M. Datas qui tend le bras, mais Hugo Bouyssou part petit côté. Un jeu au pied bien suivi par Didier Tison qui met la pression sur Florent Massip. « On avait pour consigne de jouer tous les ballons car on savait qu’Aix ferait pareil. Sur ce premier ballon, on nous demande de mettre la pression. J’ai bien suivi derrière Didier et c’est moi qui suis arrivé le premier pour aplatir », savourait le pilier gauche Alexandre Plantier.

Une mise en bouche parfaite, mais vite refroidie par le pragmatisme de Provence rugby. Avec l’appui du vent, les Aixois remontent plus le ballon qu’ils n’occupent le terrain. Pour autant, Massip va profiter de toutes les erreurs au sol des locaux pour pénaliser les locaux au pied. Trois pénalités plus tard, contre une pour Marc Palmier, c’est Provence qui vire en tête au premier acte. « On était venu pour gagner, mais on a commis trop de fautes, analysait le seconde ligne aixois Jérôme Dufour. C’est compliqué de gagner en étant autant pénalisé. »

« On a été à la hauteur »

D’un côté comme de l’autre, l’idée est de poursuivre dans le jeu, mais en étant plus précis afin de moins donner de cartouches à l’adversaire. « Il y a eu beaucoup d’affrontements dans ce match, beaucoup de phases de rucks où ça tapait fort », notait Roméo Gontineac qui saluait lui aussi les intentions malgré le vent perturbateur et un adversaire venu faire un coup à Jean-Alric.

« On a eu affaire à une équipe très forte et on a été à la hauteur, plus qu’à la hauteur même. Il faut féliciter les joueurs dans leur niveau d’engagement et même psychologiquement car le match aurait pu tourner en notre défaveur ». Le technicien roumain fait allusion aux deux essais refusés aux Cantaliens en première période (27e et 30e) ou encore quelques phases de jeu non sifflées. Bref, le Stade aurillacois a su faire le dos rond et passer outre les événements pour rester dans son match. Une lucidité retrouvée qui a sans doute fait la différence dans le second acte. Bien que maladroit dans son jeu d’occupation, Palmier passera quatre nouvelles pénalités pour offrir une victoire somme toute méritée. Vendredi soir, Aurillac était attendu et a été à la hauteur de l’événement. Une quatrième victoire en cinq matches, la même cadence infernale que les prétendants au podium, et la perspective d’un horizon un peu plus dégagé.

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