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Benoy, tribulations d’un géant belge

Par Rémy RUGIERO
  • Arrivé en France dans les rangs de Suresnes, le deuxième ligne belge s’épanouit pleinement en Pro D2, sous les couleurs de l’ASBH. Photo Stéphanie Biscaye
    Arrivé en France dans les rangs de Suresnes, le deuxième ligne belge s’épanouit pleinement en Pro D2, sous les couleurs de l’ASBH. Photo Stéphanie Biscaye
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Béziers Gillian Benoy poursuit l’apprentissage au plus haut niveau. Le derby face à Narbonne sera une opportunité à saisir.

Sans passer inaperçu, 2 mètres sur la toise, 115 kg au compteur, Gillian Benoy est de la catégorie des travailleurs besogneux, qui avancent à pas feutrés vers un objectif bien précis : réussir une carrière professionnelle au rugby. Le Belge l’assure, depuis ses débuts dans diverses compétitions anonymes (Antwerp et Dendermonde dans les Flandres, en passant par l’Angleterre à Cambridge), il tente de franchir les paliers : «J’étais attiré par la boxe, mais je suis naturellement venu dans le monde du rugby. Après avoir voulu tenter ma chance en Angleterre, où j’ai passé de bons moments en alliant travail et la pratique sportive. Mais j’avais le besoin de voir plus haut.» Un contact auprès de Suresnes s’établit, son arrivée en France se concrétise, il poursuit : «J’ai senti une forme de progression, la Nationale est d’un bon niveau et j’ai essayé de valider mon développement.» Le Diable Noir (23 sélections) étoffe ses arguments, jusqu’à être repéré par Pierre Caillet, le patron du sportif Biterrois détaille : «Je suivais Gillian depuis deux saisons. Je cherchais un profil polyvalent, capable de jouer en 4 ou en 6. Je suis déjà surpris par ses qualités physiques et ses accélérations balle en main avec des pointes de vitesse remarquables pour un tel gabarit.»

Ne pas se fixer de limites

Le natif d’Antwerp auteur d’une belle prestation à Oyonnax vendredi dernier, a crevé l’écran dans ce registre. Dur à l’impact, présent au sol, disponible dans le jeu courant, Gillian Benoy s’approprie déjà les premiers codes de la ProD2 : «Je dois m’adapter à un certain rythme, ce championnat exige du combat et de l’agressivité. Le staff attend vraiment cela de moi.» Avec des caractéristiques similaires à Clément Bitz, indisponible pour de longues semaines, l’ancien Suresnois doit saisir sa chance. Pierre Caillet explique : «C’est un joueur rugueux, qui ne s’enlève jamais. Comme Clément, c’est un 4 moderne dans de nombreux secteurs.» Le deuxième ligne qui découvrira aussi les particularités d’un derby face à Narbonne : «Tout le monde a hâte. Aucune formation ne lâchera rien. J’ai déjà eu un aperçu lors d’un amical cet été face aux Audois. Je m’attends donc à avoir littéralement des frissons quand je rentrerai sur le terrain avec la présence de tous les supporters»

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