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Les Bleues peuvent compter sur la nouvelle colonie blagnacaise

Par Baptiste Barbat
  • Gabrielle Vergner fait partie de la nouvelle colonie blagnacaise
    Gabrielle Vergner fait partie de la nouvelle colonie blagnacaise Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Elles seront huit représentantes du BRF cette automne, pour la moitié, âgées de 21 ans ou moins et formées au club. Lumière sur le fonctionnement blagnacais qui le tire vers les sommets.

Nous vous disions, dans ces mêmes colonnes lundi, que les clubs féminins devaient être formateurs plus que recruteurs. Blagnac fait aujourd’hui partie de ces modèles d’école de rugby, avec très peu de recrues cette saison, et de jeunes éléments qui gagnent en temps de jeu jusqu’à revêtir le maillot de la sélection. Si depuis une petite décennie, les deux mastodontes Toulouse et Montpellier cumulaient les internationales, une troisième concentration de joueuses est apparue cet automne du côté de Blagnac. Le BRF sera le club le plus représenté pour cette tournée avec huit éléments. C’est autant que Montpellier, et une joueuse de plus que son voisin toulousain. Le plus marquant, c’est la jeunesse de ces nouveaux éléments. Si on met de côté les deux historiques Marjorie Mayans et Audrey Forlani, mais aussi les désormais habituées Gabrielle Vernier (24 ans) et Clara Joyeux (23 ans), les entrantes dans le groupe sont particulièrement jeunes et formées sur place. Axelle Berthoumieu (21 ans), Marie Dupouy (19 ans), Coco Lindelauf (20 ans) et Mélissande Llorens (19 ans). Ces trois dernières seront bizuths si jamais elles sont amenées à porter le maillot frappé du coq.

L’état d’esprit famille

Mais elles ont déjà un certain bagage en cumulant les sélections jeunes à VII, à XV, elles ont également porté leur club jusqu’à la finale du championnat l’an passé, et elles se retrouvent enfin à Marcoussis. Nicolas Tranier entraîneur du BRF justifie cette tendance : « Il faut d’abord féliciter les filles, parce qu’elles sont allées la chercher cette convocation. Ensuite, la formation c’est quelque chose de très important à Blagnac. Il y a cinq ans, on a décidé de vraiment se lancer dans cette bataille, en recrutant des éducateurs diplômés, en faisant en sorte que nos moins de 15 et de 18 ans soient coachées par des joueuses ou d’anciennes joueuses de l’équipe première… » Un modèle de formation qui a vu Nicolas Tranier gagner en responsabilités, puisqu’il est devenu intervenant auprès du pôle espoir et entraîneur de l’équipe de France féminine des -20 ans. Parmi ces espoirs du pôle France et de Blagnac, on retrouve la centre Marie Dupouy (19 ans) qui a rejoint le BRF en 2018. « Jeune, j’étais au pôle espoir de Toulouse, j’arrivais de Tarbes, un club famille un peu. Quand il a fallu rejoindre l’agglomération toulousaine, j’ai senti grâce aux filles qui étaient déjà au club que je pourrais retrouver cet état d’esprit là à Blagnac, en plus d’un certain niveau de jeu. » « Le club transpire la transmission, reprend son entraîneur. On a une jeune génération de joueuses bien installées en équipe première. Le but c’est de conserver cette dynamique, avec des filles qui vont gagner de l’expérience, c’est de bon augure. » S’il aura également pour défi de conserver ses meilleurs éléments, l’avenir des Bleu et Rouge de Nicolas Tranier s’annonce radieux...

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