Info Midol : World Rugby va permettre à certaines nations d'améliorer leurs effectifs

  • World Rugby : une petite révolution est en marche
    World Rugby : une petite révolution est en marche PA Images / Icon Sport - PA Images / Icon Sport
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En cette tournée de novembre qui voit les Nations du Pacifique affronter les sélections de l’hémisphère Nord, une réforme pourrait prochainement changer la donne des Tonga, Samoa et autres Fidji. Elle leur permettrait de récupérer des joueurs de tout premier plan en vue de la Coupe du monde 2023 en France. Explications.

Le rugby international s’apprête à connaître une petite révolution dont l’on pourrait ressentir les effets à la Coupe du monde 2023 en France. Le 24 novembre, World Rugby soumettra au vote de ses membres une réforme des règles d’éligibilité des internationaux : elle permettrait aux joueurs n’ayant plus évolué en test-match depuis trois ans de changer de nation pour porter les couleurs de leur pays d’origine (par le lieu de naissance ou par une ascendance). Il faudra que trente-neuf des cinquante-deux Fédérations composant le conseil de l’instance internationale donnent leur aval pour valider la mesure.

Concrètement, elle permettrait à l’ex-star de l’Australie Israel Folau, capé pour la dernière fois en 2018, et à Charles Piutau, barré par les Blacks depuis 2015, de jouer pour le Tonga, à l’ancien ailier des Wallabies Taqele Naiyaravoro de renforcer les Fidji ou encore à l’ex-pilier all black Jeffery Toomaga-Allen de représenter les Samoa. De nombreuses voix s’élèvent pour demander l’adoption de cette mesure.

Pivac soutient les îles du Pacifique

"Les meilleurs joueurs du monde viennent d’ici et tout le monde est toujours après eux… Cela changerait la donne si nous pouvions récupérer certains d’entre eux, a déclaré, la semaine passée, Peter Harding, directeur général de la Tongan Rugby Union, dans les colonnes du Telegraph. Combien de Tonguiens sont allés à l’étranger, sont payés pour s’absenter pendant quelques années puis représentent un autre pays grâce à la règle de résidence ?" à en croire le dirigeant océanien, il en va d’une certaine idée de la justice et de l’équité sportive : "Nous ne pouvons pas rivaliser avec d’autres pays de par les ressources qu’ils peuvent déployer. Nous sommes un pays de 100 000 habitants. Obtenir un peu d’aide en compétition n’est pas trop demander."

Après le nouveau centre néo-zélandais du Stade français Ngani Laumape et Ardie Savea, les natifs des îles du Pacifique ont reçu de nouveaux soutiens la semaine passée. à commencer par celui de Wayne Pivac, le sélectionneur du pays de Galles : "Actuellement, il y a une perte pour le jeu mondial, si l’on veut être honnête, a commenté le technicien néo-zélandais. Il y a tant de joueurs fantastiques des îles du Pacifique qui ont joué pour d’autres nations. […] Pour eux, pouvoir revenir après une période d’arrêt ne fera, à mon sens, que renforcer les nations insulaires, ce qui renforcera le rugby mondial. à l’arrivée, cela amènera davantage d’émulation lors des Coupes du monde et des matchs de poules." V. B.

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