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Oscars Midol : une belle journée pour les « sales gosses »

Par Pierre-Laurent GOU
  • Ils prennent la pause pour une première. L’équipe finaliste de la Coupe du monde 2011 n’a pas boudé son plaisir de se retrouver dix ans après, durant deux jours sur Paris. Leur gentillesse et leur disponibilté ont été saluées par tous les invités de la 68e cérémonie des Oscars Midi Olympique.
    Ils prennent la pause pour une première. L’équipe finaliste de la Coupe du monde 2011 n’a pas boudé son plaisir de se retrouver dix ans après, durant deux jours sur Paris. Leur gentillesse et leur disponibilté ont été saluées par tous les invités de la 68e cérémonie des Oscars Midi Olympique.
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La cérémonie des Oscars Midi Olympique a été l’occasion de rassembler pour la première fois, dix ans après leur finale de Coupe du monde, les finalistes. Les fameux "sales gosses" de Marc Lièvremont ont bien profité de leurs retrouvailles.

"Merci pour cette parenthèse enchantée." à l’aube du mardi matin qui suivit la 68e cérémonie des Oscars Midi Olympique, ces quelques mots d’Aurélien Rougerie récompensaient les efforts consentis par toutes les équipes à la manœuvre de cette soirée. "Merci Midol pour cette journée anniversaire", avait glissé Morgan Parra, en parlant de ses 33 ans mais aussi des 10 ans de la finale de la Coupe du monde 2011, fêtés à cette occasion. Les "sales gosses" étaient heureux de se revoir. "Cela aurait pu être la fédération qui prenne l’initiative et c’est Midi Olympique qui l’a fait", glissait un brin provocateur mais franchement heureux d’être là, Imanol Harinordoquy, en terminant son café au bar du Fouquet’s, le lundi en fin de matinée. Commençaient alors 24 heures de retrouvailles pour le groupe France de 2011.

"C’est une bonne idée de nous rassembler, ce sera une première. On a gagné le droit d’avoir des souvenirs, autant les conserver", nous avouait alors Aurélien Rougerie. Le hall du Fouquet’s vit défiler des joueurs, qui dix ans auparavant sont entrés dans la légende de notre sport. Rougerie en compagnie de Poux et Barcella étaient les premiers arrivés. Ils étaient suivis de près de Parra, Ouedraogo, Traille, Bonnaire, Harinordoquy, Trinh-Duc, Doussain, Mermoz, Papé, Pierre, Yachvili. Puis c’est au tour du capitaine Thierry Dusautoir de faire son entrée quasiment en même temps que le staff Quesada, Ntamack et Retière. Ils étaient tous là ou presque. Le soir, Alexis Palisson mais aussi Dimitri Szarzewski rejoignaient le groupe au pavillon Gabriel pour la soirée de gala. William Servat, pris par ses obligations d’entraîneur du XV de France, a tout de même tenu à venir faire un coucou à ses partenaires. Protocole sanitaire oblige, il restait sur l’estrade mais leur adressait de vives salutations. "À la tienne la bûche", lui rétorquait depuis sa table Damien Traille.

"Il faut que l’on profite"

On les sentait franchement ravis d’être là. Dix ans après, ils étaient les invités prestigieux, et nommés Oscars de légende. "Il faut que l’on profite. Ces 24 heures vont passer extrêmement vite. Ce n’est pas tous les jours que nous pouvons nous voir quasiment tous. Cela fait du bien", témoignait Julien Bonnaire qui subira de gentilles moqueries sur la couleur de sa veste de costume, grise à carreau, de la part de ses ex-coéquipiers. Après la cérémonie, ils pouvaient se retrouver de manière plus informelle, investir les canapés du bar éphémère et se remémorer des anecdotes plus ou moins racontables de leurs deux mois en Nouvelle-Zélande. Harinordoquy interpellait alors Jerome Kaino, l’un des vainqueurs de 2011 et également invité, d’un coup d’épaule viril mais cordial. "C’est toi la vraie légende, tu as gagné !" Ils terminaient leurs échanges autour d’une bière. Les "sales gosses" ont fait la fermeture des Oscars. Après tout, leur sélectionneur de l’époque, Marc Lièvremont, leur avait octroyé ce surnom, pour leur propension à organiser des troisièmes mi-temps plus ou moins autorisées. Au moment de rentrer dans les taxis le mardi matin, ils se sont promis de se revoir, et cette fois-ci, sans attendre dix ans de plus.

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