Aurillac veut rester dans les clous
Les Cantaliens vont devoir relever la tête après la fessée montoise et face à des Rouennais qui restent sur deux victoires.
Au vu de la configuration du championnat, Aurillac et Rouen jouent dans la même cour pour l’instant. Un Pro D2 saucissonnée en trois avec le club des cinq pour le podium, le groupe des six pour la dernière place qualificative, et un deuxième club des cinq dans la zone de relégation. Cantaliens comme Seinomarins luttent pour cette sixième place et l’avantage comptable est pour l’instant pour les Normands.
Le Stade aurillacois aura donc fort à faire ce soir pour faire plier son adversaire et devra surtout montrer un autre visage que celui affiché à Mont-de-Marsan "où il n’y a pas grand-chose à tirer de positif, voire rien du tout", peste Roméo Gontineac. Le coach roumain et son staff remontés, car ils ont bien du mal à comprendre comment, d’une semaine à l’autre, les Auvergnats balbutient leur rugby. "Et pourtant, on a démontré que l’on était capable de produire des choses", s’agace même le technicien roumain.
Alors comme chaque semaine, retour aux bases, retour au travail, retour à la répétition des courses, des gestes, des placements, des transmissions, des attitudes dans les zones de rucks… Une semaine durant, les Cantaliens ont retrouvé la quasi-totalité du groupe et se sont livrés à fond, car face à Rouen, il ne pourra en être autrement. Et pas la peine de se dire "on aurait pu, on aurait dû ! Il faut faire un point c’est tout".
Histoire entre père et fils
Une rencontre pas encore à hauts risques car il est trop tôt, mais une rencontre qui peut replacer le Stade aurillacois dans les clous, tout comme permettre à Rouen Normandie d’y rester. Ce sera également une rencontre à connotation particulière puisque Roméo Gontineac devrait être opposé à son fils Taylor, 21 ans, trois-quarts centre et international roumain, comme papa. Une histoire de famille "avant et après le match, j’espère. Mais cela reste tout de même une sensation magique". Pas sûr en revanche que ce soit simple pour Lucinda, la maman, dans les tribunes.
Mais l’heure n’est pas aux sentiments. Ce soir, "il faudra, pendant nos temps de possessions, que l’on mette notre jeu en place, tout simplement, avec des certitudes", espère le coach. Être propre et avancer pour pouvoir enchaîner, Aurillac a montré jusqu’ici qu’il savait le faire, notamment à la maison.
Malgré l’arrivée du froid et d’un terrain qui risque d’être gelé, le public espère qu’il y aura du spectacle à Jean-Alric, ou, du moins, les quatre points de la victoire. Alors pas de blagues dans l’animation, dans l’alternance. On reste concentrés et disciplinés pour continuer d’espérer dans ce troisième bloc à seulement deux réceptions pour les Cantaliens.
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