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Clermont : Gibbes, un coupable parmi d'autres

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Publié le Mis à jour
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A Perpignan, Clermont menait de onze points à la mi-temps. Puis tout s’est détraqué après le repos jusqu’à un final catastrophique. Le manager se dit responsable mais il est loin d’être le seul fautif.

« Ce n'est pas la faute des joueurs, c'est pour moi. Il faut que j'assume mes responsabilités. » Samedi soir, la peine de Jono Gibbes se conjuguait au pluriel. Au poids de la défaite, subie par les siens à la dernière minute, le technicien ajoutait le fardeau de ce qu’il estimait être une erreur fatale de sa part. « Comme l’on répète les mêmes erreurs, au fil des dix premiers matchs, c'est qu'il faut que le coaching soit meilleur. Je pense avant tout à mon message, à mon discours. Il faut que je change des choses. »
À quoi faisait référence le manager clermontois ? À son intervention de la mi-temps, trop peu efficient au regard de la physionomie du second acte ? En partie, oui. « Nos quarante premières minutes étaient positives mais entre ce que l’on s'est dit dans le vestiaire et ce que l’on a fait, ça ne correspond pas. » Le Néo-Zélandais se reprochait aussi cet atermoiement coupable de la 77e minute quand, en l’absence de talonneur encore valide, l’alignement tarda à désigner un lanceur et se retrouve sanctionné d’un bras-cassé aux conséquences fatales. « Ça, c’est le coaching, pas les joueurs », rétorqua « Jono ».

Responsabilités individuelles

L’honnêteté de l’ancien troisième ligne l’honore. Mais, ne lui en déplaise, il ne saurait être tenu pour seul responsable de la débâcle des Auvergnats dont l’avantage de onze points aura été vain. Est-ce vraiment de sa faute si Kotaro Matsushima, ombre de lui-même, et Tani Vili ont chacun manqué quatre plaquages ? Est-il responsable du dérèglement du métronome Parra, perturbé par le vent et auteur d’un fâcheux 0/3 aux transformations ? Qui pourra lui imputer le jeu au pied d’une faiblesse inquiétante de JJ Hanrahan ? Ou encore les trois pénalités reçues par Cristian Ojovan, sifflé comme rarement en mêlée ? Les hommes de terrain ont précipité leur propre chute en desserrant leur étreinte dans les instants clés de la partie. Sébastien Vahaamahina, exemplaire dans son rôle de capitaine, sait où le bât blesse : « Sur la deuxième période, nous avons raté et subi des plaquages. Il y a eu un manque d'agressivité, d'envie et de caractère. »

À Aimé-Giral, comme à peu près partout ailleurs, ça ne pardonne pas. Au classement, ça se paye, aussi. Avec six défaites pour cinq victoires, l’ASM présente désormais un bilan négatif. On comprend d'autant plus aisément la colère froide de Jono Gibbes et ses envies de « changer des choses ».

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