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Pour battre La Rochelle, Pau a manqué de muscle

Par Romain Asselin
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Malgré des intentions louables, la Section a fini par perdre son bras de fer face à l’ogre rochelais. Un classique, à Deflandre.

« Vous faites la gueule ? » Sébastien Piqueronies, en un sourire et une boutade, a eu le don de détendre l’assistance, dès son arrivée en salle de presse. Alors que la Section repart avec une énième valise de Deflandre, où elle n’a plus gagné depuis 1998 et encaisse 44 points de moyenne par match de Top 14, le manager béarnais s’est montré (très) beau joueur, plutôt que de tempêter. « J’ai l’impression d’un bras de fer lent mais progressivement gagné par La Rochelle, équipe redoutable proche des lignes et brillante sur les rucks offensifs où il y avait une classe d’écart, concède le technicien. Est-ce que c’est honteux, par moments, de ne pas être meilleur que cette meilleure mêlée européenne ? Je ne suis pas sûr […] On n’a pas optimisé assez de choses pour prétendre rivaliser, c’est aussi simple que ça. On est capable de créer du momentum, de gagner des duels, d’aller derrière la ligne logiquement. Voilà les forces aujourd’hui de cette équipe paloise. Maintenant, elle n’arrive pas à ne pas gaspiller certaines munitions et à tenir ces munitions plus longtemps. » Référence, entre autres, à ces deux pénaltouches non trouvées (42e, 66e). « On a tous pêché. Pas que les avants », souligne d’ailleurs, à juste titre, Julien Delannoy, entré en jeu à la demi-heure de jeu pour pallier la blessure de Seven Cummins. « On prend un jaune (Manu, 43e) qui nous fait beaucoup de mal, on encaisse quatorze points. On fait des actions brouillonnes, on perd des ballons très importants… »

« Toujours une petite merde… »

« Il y a toujours une petite merde qui vient gâcher le truc… », résume un Mathias Colombet « un peu abattu ». Le sosie vocal du rochelais Grégory Alldritt – tendez l’oreille à l’occasion, c’est assez flagrant – estime que la marche n’est pas aussi haute que le score ne le laisse entendre : « On voulait vraiment faire un coup, prendre des points. Ça se joue sur des détails. Des détails font basculer la balance de leur côté. En reregardant le match, on va voir que l’on avait des opportunités de s’approcher de leur ligne plus que ça. » Une manière de voir le verre à moitié plein, avant la réception de Toulon, samedi, au Hameau. « On doit souligner l’état d’esprit des vingt dernières minutes, insiste aussi Julien Delannoy. Quand on arrive à relever la tête alors qu’il y a plus de vingt points d’écart, je trouve que c’est pas mal. Ne pas baisser la tête et se foutre au fond du sceau, ça montre le caractère de l’équipe. »

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