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Heini Adams (UBB) l’icône par excellence

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    Heini Adams (UBB) l’icône par excellence Icon Sport - Icon Sport
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Parmi les icônes de l’UBB, il y a un certain Heini Adams, le demi de mêlée sud-africain du match de la montée. Il fait toujours partie du staff, comme un fondateur de la dynastie des numéros 9 bordelais.

Parmi les salariés de l’UBB, il est l’un des deux derniers survivants du match de la montée, la victoire face à Albi 21-14 sur la pelouse d’Agen*. Heini Adams officiait à la mêlée ce jour-là avec ses dreadlocks et son éternel sourire. Il était arrivé à l’été 2010, c’était une vraie curiosité de voir un Springbok, vainqueur du Super Rugby avec les Bulls en 2009 rallier le Pro D2. Près de douze ans plus tard, il reste à notre avis l’un des meilleurs « coups » du recrutement de Laurent Marti.

Heini Adams fut vite considéré comme l’un des symboles de l’UBB première mouture, formation hyper offensive. C’est vrai que dans le genre demi de mêlée vif, expert pour accélérer le jeu, il n’y avait pas grand monde devant lui, Top 4 et Pro D2 confondus. Ce n’est sans doute pas un hasard si Christophe Urios, si attaché à la culture des clubs, l’ait pris dans son staff en 2019.

C’est vrai, Heini Adams est une figure de la jeune histoire de l’UBB, un véritable totem, même, l’un des plus populaires auprès des supporteurs. Il a joué 127 matchs entre 2010 et 2016, l’année de sa retraite. Il marqua tellement le championnat français qu’il eut droit à des convocations au sein des prestigieux Barbarians. Après un premier passage dans le staff entre 2016 et 2018, il est parti à Biarritz retrouver Matthew Clarkin, lui aussi figure de l’UBB. Mais il n’est resté qu’un an sur la Côte Basque, il a vite retrouvé son club français de cœur. Son club professionnel s’entend, car Heini Adams s’est aussi investi auprès de deux clubs amateurs girondins, Saint-André de Cubzac et Villenave d’Ornon.

Quand on l’aperçoit lors des séances d’entraînements, on a l’impression de voir le fondateur d’une dynastie. C’est vrai, dans son sillage, l’UBB a toujours pu compter sur des demis de mêlée de qualité. Il a cohabité avec Baptiste Serin qui a fait ses débuts en octobre 2012 et qui s’est retrouvé chez les Bleus en 2016, au moment même où Heini arrêtait. Il a aussi joué pendant deux ans avec Yann Lesgourgues, formé à Biarritz mais arrivé à l’UBB en 2014. Au moment où nous écrivons ces lignes, ce dernier venait de livrer un match assez extraordinaire face à Perpignan et deux essais sur exploits personnels. Il a frôlé l’équipe de France en 2017 quand il affronta les All Blacks dans un match non officiel. Le retour de Heini Adams a correspondu à l’arrivée de Maxime Lucu. Un joueur de Pro D2 qui, dans un style moins flamboyant, s’est hissé lui aussi aux portes des Bleus (appelé dans des groupes élargis, mais sans cape au moment où nous mettons sous presse). Christophe Urios a d’ailleurs rendu hommage au travail de Heini après les exploits de Yann Lesgourgues du 23 octobre. Il est un rouage important du bon fonctionnement de l’équipe première, avec un statut à part. Il fait partie de ceux qui ont initié cette extraordinaire montée en puissance d’un club jeune. Il est arrivé au bon endroit au bon moment, à Bordeaux, Heini Adams avait rendez-vous avec son destin.

* L’autre est l’entraîneur des espoirs, Laurent Ferrères, remplaçant le jour de la finale de 2011.

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