Pas encore démarrée, la Coupe d’Europe menacée

  • Avec le regain de la pandémie, le vaccin et le port du masque pourraient s’avérer insuffisants pour ne pas impacter les Coupes d’Europe.
    Avec le regain de la pandémie, le vaccin et le port du masque pourraient s’avérer insuffisants pour ne pas impacter les Coupes d’Europe.
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Avec le retour de l’hiver, une nouvelle vague Covid est annoncée sur l’Europe. De quoi compliquer, avant même son lancement, une campagne continentale déjà lourdement impactée l’an dernier.

Commençons par les réjouissances. Aux dernières nouvelles, les effectifs de Top 14 sont vaccinés à 96,5 % et les staffs, qui les accompagnent, à 97 %. Les protocoles sanitaires viennent d’être renforcés mais n’épousent pas (encore) le caractère strict de l’an dernier et les équipes, quand bien même elles comptent un ou plusieurs cas positifs dans leurs rangs, peuvent continuer à s’entraîner. Pour les bonnes nouvelles, c’est à peu près tout.

Ensuite ? L’hiver est là, le froid et l’humidité qui viennent avec et, c’était prévisible, les courbes de contamination repartent à la hausse. Pas de raison que le rugby soit épargné.

La perspective est particulièrement inquiétante pour la Coupe d’Europe, qui doit débuter la semaine prochaine et dans son nouveau format compacté (quatre matchs de poule seulement) avec peu de solutions de repli pour des reports.

Des matchs annulés mais pas de reports

Avec le retour d’une «vague Covid», les protocoles de voyage transfrontaliers sont de nouveau renforcés. Ce qui complique les déplacements des équipes, d’un pays à l’autre. Il y a deux semaines, plusieurs présidents de clubs de Top 14 s’en étaient ainsi émus, demandant à la nouvelle direction de l’EPCR de négocier des dérogations avec les gouvernements, pour éviter les deux jours de quarantaine obligatoires à l’arrivée dans un pays. Et, en filigrane, déjà ce message qui revenait dans la bouche de plusieurs interlocuteurs : «Est-ce qu’il faut vraiment jouer la Coupe d’Europe cette saison, avec toutes les difficultés que cela comporte ?»

Les nouvelles en provenance des franchises celtes (voir ci-dessous) n’auront pas atténué ce scepticisme. Réunis cette semaine en comité directeur de la LNR, les décideurs du rugby de clubs français ont d’ailleurs accordé un large chapitre à ce dossier «Coupe d’Europe». Qu’en est-il ressorti ? Principalement, ils se sont accordés avec leurs homologues anglais pour imposer que lorsqu’un club durement frappé par une vague de contamination est dans l’incapacité de présenter une équipe, le match soit annulé : défaite sur tapis vert (0-28), point de bonus offensif pour l’adversaire. Pas de report négocié, donc. À ce stade, la priorité est de protéger le calendrier déjà surchargé du rugby européen. En espérant que la situation n’empire pas trop.

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