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Le Racing 92 passera Noël hors du top 6

Par Midi-Olympique
  • Le demi de mêlée, Mitchelle Short a disputé son premier match avec les Ciel et Blanc.
    Le demi de mêlée, Mitchelle Short a disputé son premier match avec les Ciel et Blanc. Midi Olympique - Aurélien Delandhuy
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Les racingmen n’y arrivent pas. et sont en pleine crise de confiance au moment de lancer la coupe d’europe. il va falloir réagir et vite.

Il est encore tôt, beaucoup trop tôt, pour enterrer définitivement les ambitions de ces Racingmen, dont l’effectif, sur le papier, à de quoi faire pâlir n’importe quelle écurie au monde. Après tout, les Castrais, derniers bourreaux de la constellation de stars venue des Haut-de-Seine, figurent le parfait exemple pour montrer que l’on peut parfois rater des débuts de saison pour finalement les terminer en trombes et sauver les meubles. Mais une chose est certaine : il est bel et bien temps pour les hommes de Laurent Travers de se réveiller et d’enfin exprimer le potentiel qui est le leur. En chutant à Castres et en étant incapables de ramener le moindre point de bonus du Tarn, les Racingmen ont enchaîné leur deuxième match à zéro unité. Pis, c’est aussi la deuxième rencontre consécutive où les Ciel et Blanc laissent leurs adversaires – des concurrents directs à la qualification – s’engraisser d’un point de bonus offensif. Au soir de l’échec castrais, les Racingmen pointent à la huitième place, avec déjà un retard équivalent à une victoire sur le sixième, et premier qualifiable, Clermont. Ils passeront Noël dans le ventre mou du classement, pas invités à la table de fête du top 6.

Pour autant, il n’y a pas (encore) le feu au lac. Mais les hommes des Haut-de-Seine doivent urgemment gommer les nombreuses scories qui polluent leur jeu. Samedi sur la pelouse de Pierre-Fabre, ils ne sont jamais parvenus à marquer malgré plusieurs temps forts près de la ligne castraise.

 

Se laver la tête avec l’Europe

Henry Chavancy, capitaine courage de ce bateau à la dérive, n’en disait pas moins : "Le rugby est une perpétuelle remise en question. À nous de nous dire les choses sans jamais se lâcher. On est en plein doute, on n’est pas en confiance et cela se voit." Incapables de s’adapter aux conditions contre le vent, les Racingmen auraient pu faire tourner le match en leur faveur au retour des vestiaires, période durant laquelle ils connurent un temps fort encourageant. Las, jamais ils ne parvinrent à faire plier la défense tarnaise.

Très ambitieux à l’aube de cette saison, le Racing 92 est pour l’heure loin de ses temps de passage espérés. Déjà, les rumeurs autour de l’arrivée d’un coach d’appoint prennent du corps. En attendant, les hommes de Jacky Lorenzetti vont essayer de se laver la tête avec un déplacement à Northampton. Tout sauf une sinécure… D.B.

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