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Pro D2 - Qu’espère Vannes dans le Cantal ?

Par Didier LE PALLEC
  • Les Vannetais de Christopher Hilsenbeck auront fort à faire sur la pelouse d'Aurillac.
    Les Vannetais de Christopher Hilsenbeck auront fort à faire sur la pelouse d'Aurillac. Icon Sport - Icon Sport
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Le nul contre Narbonne, qui a plus été interprété comme une défaite qu’autre chose, a remis le RC Vannes dans le dur. Et jouer à Aurillac n’aurait rien de réjouissant ?

Une colère sourde monte actuellement au sein et autour du RC Vannes. Celle des supporters de la Rabine dont quelques-uns se lâchent sur les réseaux sociaux et l’homme de la rue ne cache pas son désappointement dans une colère rentrée ; celle des actionnaires qui n’en peuvent plus d’attendre un redressement, alors que l’impatience des dirigeants est une réalité.

Enfin celle des joueurs qui ont peu goûté les propos du président Cloarec lors de l’après match contre Narbonne dans les salons VIP, propos peu amènes rapportés par quelques témoins privilégiés. En clair, si le RCV en est là aujourd’hui, c’est d’abord et seulement par la faute des joueurs. C’est en partie vrai puisque ce sont eux qui sont sur le pré. En partie seulement… car ils ne sont pas responsables du contexte dans lequel ils sont placés. Un club est un tout et certains se cachent derrière leur petit doigt.

Talent, puissance physique

Dans un tel contexte, le déplacement à Aurillac prend l’allure d’un pensum. Au soir de l’humiliante défaite à Mont-de-Marsan, l’entraîneur avait dit avoir une équipe qui n’avait « pas de talent ». Au soir de Narbonne, Elle avait « manqué de puissance physique ». Pourtant, c’est celle-là même - à quelques exceptions près - qui avait mis la cabane sur le chien (!) dans un sentiment de révolte à Colomiers ! Comprenne qui pourra…

Après un tel discours, difficile pour ces garçons de se (re) mobiliser sur un objectif de victoire dans le Cantal. Plus qu’une simple critique de l’investissement - dont certains joueurs ne doivent sans doute pas être exonérés - c’est aussi le cœur qui est touché. Nous avions écrit encore dernièrement que le RC Vannes était malade est que c’était plus la tête que le corps qui était touchée.

Manque de confiance, d’enthousiasme, manque d’initiatives liées à la peur de mal faire, en un mot, ce collectif ne sait plus trop où il en est. Mais si d’aucun prédisait le pire à Colomiers, cette équipe s’est sortie d’affaire avec une détermination retrouvée. Pourrait-il en être ainsi à Aurillac ce soir ? Après tout, il n’y a que la foi qui sauve…

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