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Pro D2 - Prime à la défense du côté d’Aurillac, vainqueur de Vannes

Par Jean-Marc AUTHIE
  • Prime à la défense du côté d’Aurillac
    Prime à la défense du côté d’Aurillac Midi Olympique - Jean-Michel Peyral
Publié le
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Dans le froid cantalien, Aurillac s’est sorti du piège vannetais grâce à une énorme abnégation et une discipline de fer devant sa ligne.

Celui-là, on ne va pas le garder dans les annales. « Un vrai match d’hiver » comme s’amusaient à préciser les protagonistes à la fin d’une rencontre où seulement 12 petits points ont été inscrits au pied, dont 9 pour Aurillac. Une victoire étriquée, mais une victoire à quatre points qui, de plus, prive Vannes du bonus défensif à dix secondes de la sirène. « C’est notre premier réel match d’hiver avec du froid, de l’humidité et, du coup, une stratégie préparée car on savait que les conditions allaient être compliquées », indiquait Jérémy Wanin, entraîneur adjoint du Stade aurillacois. La stratégie, un gros jeu d’occupation de part et d’autre d’ailleurs, et « qui a plus ou moins marché » côté cantalien avouait l’entraîneur des arrières.

Avec le vent favorable en première période, Vannes a utilisé cette arme sans pour autant scorer ou mettre en danger les locaux. Dans le second acte, la situation s’inverse. « Mais on a manqué de maîtrise à certains moments, que ce soit dans le jeu au pied ou sur la conquête pour valider de potentiels temps forts ».

« On s’est fait peur »

Un Stade aurillacois dominateur dans l’occupation, mais trop approximatif dans le camp adverse. Un ballon qui glisse, un ballon qui tombe, une mêlée qui anticipe un peu trop, trop de ballons perdus en touche… bref, pas grand-chose à retenir d’une rencontre où quatre pénalités auront réchauffé le tableau d’affichage.

C’est une nouvelle fois le collectif défensif aurillacois qui va marquer au fer son adversaire, tout comme son huit de devant sur les mêlées. Deux armes fatales qui ont permis aux Cantaliens de se sortir de cette galère, tant pour les mecs sur le terrain, que pour le maigre public en tribunes.

La preuve avec les deux grosses séquences infligées par les Vannetais après l’heure de jeu. La première séquence de plus de quatre minutes fait trembler l’édifice. La défense d’Aurillac fait front, sans commettre la moindre faute. « Dans ces cas-là, on ne réfléchit pas. Je vois le ballon, je pose les mains et je le gratte (73e) », lâchera avec satisfaction le pilier Lucas Seyrolle.

L’action « fait du bien à la tête », mais pas pour longtemps. Dans la foulée, sous pression, Palmier se fait contrer. À nouveau le Stade en danger, à nouveau les barbelés, à nouveau la discipline et le trois-quarts Rhema Sagote qui se sacrifie pour récupérer le ballon. Un crochet du gauche défensif (6-3 à ce moment-là) avant l’uppercut offensif du pack cantalien à la sirène, sur introduction adverse, sous les perches, et la pénalité de la délivrance. « C’était un match dur, sans trop de jeu, mais c’est le genre de bras de fer qui arrive dans une saison. On s’est fait peur, mais heureusement qu’on le gagne », notera le deuxième ligne Adrian Motoc, encore énorme vendredi soir.

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