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Yann David (Bayonne) : « Réaliser des matchs plus aboutis »

Par Edmond LATAILLADE
  • Yann David (Bayonne).
    Yann David (Bayonne). Icon Sport - Icon Sport
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Yann David, trois-quarts centre de Bayonne.

Les dernières minutes si fantastiques face à Montauban vous ouvrent-elles des perspectives ?

Forcément oui. On est satisfait surtout de ne pas avoir lâché le morceau, d’être allé chercher ce bonus. Le chemin était semé d’embûches, on est tombé sur un bel os.

Vous avez retrouvé, dans ces dernières minutes, une grande maîtrise et de l’efficacité, ce qui vous manque parfois…

La deuxième mi-temps a été plus aboutie. Il y avait plus de liant, de jeu tranchant. On essaie de faire des matchs plus aboutis, de 80 minutes. Ce n’était pas encore ce week-end. Mais on ne lâche pas le morceau. Tout le monde bosse dans le même sens, le staff, les joueurs, dans une bonne harmonie.

Sentez-vous des progrès depuis quelques temps, depuis le match de Mont-de-Marsan ? On y revient toujours !

Il ne faut pas avoir peur d’en parler. Ce match restera longtemps dans nos têtes car on ne voudrait absolument pas qu’il se reproduise. Ça nous a affectés. On a beaucoup échangé. On voulait évacuer cette désillusion et repartir sur ce bloc d’avant Noël de la meilleure des manières possible. Et c’est vrai qu’on note plus de positif sur ce bloc-ci avec des matchs plus aboutis même s’il y a encore des imperfections à gommer.

Vous n’étiez pas là la saison dernière. Ressentez-vous un manque de confiance dans cette équipe ?

À mon arrivée j’ai découvert une équipe avec une force de caractère et un état d’esprit incroyables, que ce soient les coachs, les joueurs dont la plupart sont assez jeunes, pour repartir de plus belle après le match de barrage face à Biarritz.

Votre priorité est de revenir dans les deux premières places du classement ?

On ne se fixe pas de place pour l’instant. C’est plutôt, de réaliser des matchs aboutis, rendre la meilleure copie possible. Mais il ne faut pas quand même sortir du haut de tableau.

Vous vous étiez donné comme objectif de remporter les quatre derniers matchs du bloc. Il vous reste à donner un dernier coup de collier…

Et pas des moindres… On a bien regardé le jeu de Rouen, une équipe en pleine reconstruction, avec des joueurs peut-être pas connus mais qui montrent une belle force de combat. Ça ne sera pas une partie de plaisir mais un match compliqué.

En raison de votre dernier match reporté à dimanche, vous avez deux jours de récupération en moins. Gênant ?

Forcément. Mais on en a pris l’habitude avec cette période de Covid sur les deux dernières saisons. Ce ne sera tout de même pas une excuse en cas de mauvais match de notre part.

C’est votre première saison en Pro D2. Quelle est votre impression ?

Ce n’est pas le Pro D2 d’il y a une petite dizaine d’années. Ça ressemble au Top 14. Ça va vite, ça tape fort. La plus grosse différence est le rythme des matchs. Avec un peu plus de temps pour récupérer grâce aux coupures.

Il y a aussi des joies dans cette division. Il n’y avait qu’à vous observer en fin de match dimanche. Vous n’étiez pas le dernier à sauter de joie…

C’était top. De se sentir dans une équipe comme celle-là, avec une envie de ne jamais rien lâcher, c’est génial.

Comment avez-vous trouvé votre compère Sireli Maqala ?

C’est une petite bombe. Encore en adaptation. On voit qu’il est capable de faire des choses extraordinaires comme il le faisait à VII. Il va être un gros plus pour nous.

Vous êtes hors-jeu !

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