Pro D2 - Contre Béziers, l'apparition d'un Vannes aux deux visages
Le RCV a signé sa cinquième victoire de la saison à domicile face à Béziers. Sans génie, avec constance et détermination. Le début d’un espoir renaissant ?
Nous aurions mauvaise grâce à ne pas considérer comme légitime la victoire des Vannetais vendredi soir, face aux Héraultais de Béziers. Sur le fond, cette victoire ne se discute même pas. Sur la forme, par contre, il y a à dire. D’abord une période initiale indigente, d’une pauvreté technique avérée et un score à l’ancienne (8-8) qui ne laissait augurer rien de bon. Au crédit de cette formation cependant, une détermination évidente, sentie dès l’entame, mais jamais véritablement bien orchestrée pour aller chercher des points, notamment sur des mauls pénétrants mal structurés (2), des ballons stupidement perdus dans les zones de ruck, des grattages quasi inexistants (Wandrille revient !!!). À croire que cette équipe a perdu l’essence même de ce qui était sa marque de fabrique la saison dernière… Alors on parlera de réveil en seconde période. Initié par un sémillant Holder et le "boss" Abendanon derrière, avec à la clé, quelques fulgurances salvatrices, car à la vérité, hormis les deux essais de Abendanon et de Dridi, le RCV n’eut guère de totale emprise sur la rencontre. Tout ceci est juste, mais il convient aussi de mettre en parallèle le déchet des Héraultais dans leur jeu «sur le plan technique, dans le jeu au pied, en touche, dans les erreurs individuelles», confiait Pierre Caillet à l’heure de la douche réparatrice.
Des points laissés en route
Béziers qui avait tenu bon en première période s’enfonça dans l’approximatif : «Il n’y a pas eu beaucoup de secteurs qui nous auraient permis de mettre la main sur le ballon et d’imposer des choses à cette équipe de Vannes», précisait l’entraîneur de l’ASBH, alors que c’est justement ce que son équipe était parvenue à faire lors de la période initiale.
Plus que la défaite, ce sont aussi les points laissés derrière eux qui chagrinaient le patron héraultais. «On finit à 5 mètres de la ligne», donc potentiellement avec la perspective d’accrocher un bonus défensif. «En vérité, Vannes a eu juste un peu plus de munitions et réussi à imposer un bon rythme, alors que nous avons également eu des opportunités. C’est un coup d’arrêt pour nous», concluait ce dernier. Béziers, avec le retour de ses blessés devrait alors logiquement présenter un autre visage en 2022. La trêve arrive à point nommé. Pour Vannes pas forcément, car après l’entame d’une nouvelle dynamique (?), il n’y a rien de pire que de devoir attendre 21 jours avant de surfer sur la nouvelle vague.
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