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Transferts - L'info de la semaine : Urios poursuit l’aventure à Bordeaux

  • Le manager de l’UBB a prolongé son bail avec l’UBB. Il est désormais lié jusqu’en 2025, avec la volonté de lui faire gagner un premier trophée.
    Le manager de l’UBB a prolongé son bail avec l’UBB. Il est désormais lié jusqu’en 2025, avec la volonté de lui faire gagner un premier trophée. Icon Sport - Icon Sport
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Le manager de l’UBB a prolongé son bail avec l’UBB. Il est désormais lié jusqu’en 2025, avec la volonté de lui faire gagner un premier trophée.

Christophe Urios a donc mis fin au suspense. Il a prolongé son contrat avec l’UBB, jusqu’en 2025. À son arrivée en 2019, il s’était engagé jusqu’en 2023 et il avait averti à la fin de l’été qu’il donnerait une réponse à Laurent Marti avant les fêtes de fin d’année. La nouvelle a soulagé la plupart des supporteurs reconnaissants au manager la paternité des résultats exceptionnels du club depuis trois saisons. Elle a aussi soulagé Laurent Marti désireux de poursuivre l’aventure avec son technicien. Mais une forme de doute a persisté jusqu’au bout car en 2018Christophe Urios, tout juste sacré champion de France avec le CO avait décliné les propositions de prolongation de Pierre-Yves Revol.
Mais Christophe Uriosa estimé qu’il avait encore de belles années devant lui à Bordeaux, un club qu’il a déjà amené à trois demi-finales, plus une première place en saison régulière au moment de l’arrêt du championnat en mars 2020. Il a envie d’offrir à l’UBB son premier trophée. « Je ne suis pas un mec de coups, j’ai l’âme d’un bâtisseur », a-t-il synthétisé. Il a aussi expliqué que le « flou » sur son avenir qui prévalait depuis quelques mois avait eu des répercussions regrettables : « Ce qui m’a affecté c’est que, à cause de cette situation-là, nous avons manqué le recrutement d’un joueur. Il est normal que les joueurs cherchent à savoir par qui ils seront entraînés. Pour moi, ce n’était pas concevable. Cet événement fut un élément déclencheur : ou je restais, ou je m’en allais. Mais il fallait que les idées soient claires… » Urios a insisté sur un point : « Il faut comprendre que je ne travaillais pas dans l’alternative… J’ai dit à mon agent : « On ne cherche pas ailleurs, j’ai juste besoin de savoir si je reste à Bordeaux ou pas. » Je n’ai pas réfléchi sur les choix possibles de tel ou tel contrat avec tel ou tel club. »

Urios : « Mon projet ne repose pas sur un homme »

Cette prolongation renforce évidemment la position du manager dans un club où le président Laurent Marti est un ancien joueur de bon niveau et a toujours aimé s’occuper du recrutement. « J’ai besoin d’être au centre du projet, sinon je m’ennuie et si je m’ennuie, je m’en vais… Je suis fier d’avoir obtenu la confiance de Laurent (Marti, N.D.L.R.) par mon esprit, mon engagement et forcément, les résultats. J’aime travailler avec lui, même si comme avec tous les présidents, ce n’est pas simple. J’aime travailler avec lui parce que c’est fluide. Quand il n’est pas content, il me dit les choses ; quand des choses ne me plaisent pas, je les dis. Et c’est bien comme ça. »

La prolongation de Christophe Urios était disjointe de la situation de ses deux adjoints : Frédédéric Charrier et Julien Laïrle. Christophe Urios leur a rendu un hommage appuyé. Mais il a précisé qu’ils n’étaient pas liés aux négociations et qu’ils ont appris l’information lundi à 17 heures. On imagine que l’avenir des deux hommes en Gironde est bien engagé.

Pour Laurent Marti, évidemment, la nouvelle est un signe de santé pour son club car la prolongation de Christophe Urios succède à celle de Matthieu Jalibert, l’autre « figure » du club. Mais le manager a bien spécifié que les deux évènements n’étaient pas liés. « J’y ai été sensible, mais elle n’a pas été décisive dans ma décision. Je n’ai pas re-signé pour ça. À Castres, j’ai perdu Antoine Dupont et Richie Gray la même année. On me disait : « Ce n’est pas possible ! ». Et l’année d’après, nous avons été champions. Regardez à Bordeaux il y a eu les cas Semi Radradra et surtout Baptiste Serin. Quand je suis arrivé, on me parlait de son départ, on me disait : « C’est dommage » . Et depuis, le club n’a jamais été aussi bon…Pas à cause de lui et de son départ, attention. Je dis juste qu’on a trouvé une autre dynamique. Mon projet ne repose pas sur un homme… »

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