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À l’ouverture, un vaste chantier pour le MHR

Par Rugbyrama
  • Paolo Garbisi va voir ses responsabilités augmenter dans les prochains mois au sein du MHR.
    Paolo Garbisi va voir ses responsabilités augmenter dans les prochains mois au sein du MHR. Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Handré Pollard sur le départ, le président Altrad s’est mis en quête d’un « ouvreur de classe mondiale ». Mais ceux-ci se font rares, sur le marché...

C’est Mohed Altrad, le président du MHR, qui nous confia mi novembre au sujet du joueur le plus cher de son effectif : « Son contrat se termine en juin. Handré Pollard ne restera pas. Il ne le souhaite pas et Philippe (Saint-André, N.D.L.R.) non plus. » Depuis, tout s’est accéléré pour le meneur de jeu des champions du monde et, à peine Altrad avait-il rendu son verdict que les Tigers de Leicester, orphelins de George Ford (il signe à Sale) offrait un nouveau pont d’or à Pollard (27 ans).

Reste qu’avant de rejoindre les Midlands, l’ancien demi d’ouverture des Bulls de Pretoria a encore six mois de contrat dans l’Hérault et, quoi qu’on en dise aujourd’hui, il a le devoir de faire oublier que son aventure au MHR fut globalement un échec, au fil de ces trois dernières saisons : quelques mille six cents minutes de jeu, cent quarante points marqués, une vingtaine de matchs au compteur et, au milieu de tout ça, une blessure au genou qui le tint éloigné des terrains pendant presqu’un an. C’est maigre, hein ? Oui, surtout si l’on considère que ces trois dernières années, Handré Pollard fut l’un des rugbymen mieux payés de la planète…

 

Paolo Garbisi a-t-il les épaules ?

Handré Pollard sur le départ, il a fallu à Mohed Altrad et Philippe Saint-André s’activer sur le front des transferts, afin de trouver un successeur au champion du monde. « Il faut un demi d’ouverture de classe mondiale, nous confiait le propriétaire du MHR au fil de ce même entretien. Et il n’y en a pas beaucoup sur le marché. » De ce que l’on sait, les dirigeants héraultais ont sondé les Toulonnais Anthony Belleau (depuis engagé avec Clermont) et Louis Carbonel, pour lequel il fut hélas impossible de racheter le contrat au RCT. À l’étranger, Owen Farrell, le meneur de jeu des Saracens, est intransférable quand les All Blacks privilégient, pour des raisons de confort, le championnat japonais.

Sauf miracle, Paolo Garbisi, Louis Foursans-Bourdette, Thomas Darmon et Anthony Bouthier se relaieront la saison prochaine au poste de numéro 10, au MHR. Ici, et si on ne peut encore considérer Garbisi, le meneur de jeu de la squadra azzura, comme « un joueur de classe mondiale », il a réalisé jusque-là un excellent début de saison, donnant du punch à l’attaque montpelliéraine et trouvant, après quelques échecs originels, la mire face aux perches (80 % de réussite dans ses tirs au but). Au sujet de son successeur en équipe nationale, le grand Diego Dominguez nous confiait d’ailleurs récemment : « Paolo, je le connais depuis toujours. Tous les ans, j’organise en Italie un stage d’une semaine où j’invite à mes frais les cinquante meilleurs rugbymen du pays. Paolo Garbisi a participé à l’un de ces stages, en 2013. Il avait passé une semaine avec nous, à Rome. […] On voyait bien qu’il était différent : très vif, adroit, doté d’une superbe lecture de jeu… Paolo Garbisi est encore un talent brut mais il travaille et progresse. Contre les All Blacks, je l’ai par exemple vu plaqué énormément. Ce n’était pas son point fort, à ses débuts. Il ne subit plus. Il va chercher. Et ça, c’est bon… »
 

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