Top 14 - Face à Montpellier, Biarritz a manqué de réalisme

Par Pablo Ordas.
  • À l’image de Gavin Stark oubliant un deux contre un en deuxième mi-temps, les Biarrots ont manqué des occasions de marquer.
    À l’image de Gavin Stark oubliant un deux contre un en deuxième mi-temps, les Biarrots ont manqué des occasions de marquer. Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Malgré une grosse débauche d’énergie, le BO, pas assez réaliste sur ses temps forts, s’est incliné face à Montpellier et a raté l’occasion de quitter la zone rouge.

Avec la défaite de Perpignan à domicile face à Castres (19-20), le Biarritz olympique avait une occasion en or de quitter la dernière place du classement ce lundi soir. Mieux encore. En cas de succès face aux Cistes, les garçons de Shaun Sowerby pouvaient sortir d’une zone rouge dans laquelle ils étaient plongés depuis fin octobre et la défaite à Toulon (13-09). Auteurs d’une prestation plus qu’honorable, mais incapables de bonifier leurs temps forts, les Biarrots se sont inclinés 12-27 et restent scotchés à la dernière place du classement.

Dans un stade Aguilera bien garni en ce lundi soir, les Biarrots ont été plutôt fidèles à eux-mêmes. Au cours d’une première période hachée par les fautes (dix-neuf pénalités ont été sifflées par M. Marbot !), on a vu une équipe basque pénible dans le jeu au sol (quatre ballons grattés par Cronin, Dyer, Olsmtead et Stark), terriblement indisciplinée (dix fautes, un carton jaune) et plutôt en difficulté sur ses sorties de camp.

Ces lacunes, justement, ont permis aux MHR de prendre l’avantage au score et de mener pendant tout le premier acte. Mais la bande à Lonca, généreuse comme elle sait l’être à domicile, était clairement dans le coup à la pause. Pour cause, grâce à un Brett Herron impeccable dans ses tirs au but, le club basque ne comptait qu’un point de retard à la mi-temps (12-13).

La suite ? Pendant une seconde période moins emballante que la première, le BO, en supériorité numérique, a eu les occasions pour prendre l’avantage au score, entre une succession de touches près de l’en-but adverse (50e, 51e), une percée de Stark avec un deux contre un oublié (57e) et une course de Domvo, rattrapé à quelques centimètres de l’en-but (58e). Mais le club basque, pas assez réaliste, s’est heurté à un rideau héraultais imperméable, sur lequel il s’est épuisé, sans jamais réussir à le franchir.
 

Da Ros : « On manque un peu de soutien »

En face, il n’a fallu qu’une action au MHR de Vincent Rattez pour creuser l’écart et prendre huit points d’avance (66e), puis quinze après l’essai de Dakuwaqa en fin de match (76e). « On a été stériles en deuxième mi-temps, c’est assez flagrant et ça fait mal, regrettait l’ailier biarrot Darly Domvo. Mais on est toujours en vie dans ce championnat malgré la défaite. On ne va pas lâcher. On finit la phase aller dernier. Le but, c’est de ne pas l’être à la 26e journée. »

Son coéquipier François Da Ros ajoutait : « Le groupe espérait mieux, c’est dommage. Sur les temps forts, on arrive à passer les bras, à faire ce qu’il faut, mais on manque peut-être un peu de soutien sur les déblayages pour avoir les ballons rapides. Il faut ajuster ça et ça passera la prochaine fois. » Bien conscient du manque de réalisme de ses protégés, l’entraîneur des avants Shaun Sowerby terminait : « Par moments, nous avons attaqué trop proche des rucks. Il aurait peut-être fallu faire une passe de plus, jouer plus large. »

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