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Castres et le banc profond

Par David BOURNIQUEL
  • Santiago Arata, demi de mêlée du Castres olympique, est un des symboles de la profondeur du banc des Tarnais.
    Santiago Arata, demi de mêlée du Castres olympique, est un des symboles de la profondeur du banc des Tarnais. Midi Olympique - Patrick Derewiany
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Les Tarnais ont bien terminé l’année 2021 en glanant leur deuxième succès à l’extérieur de la saison à Perpignan. Et déjà, c’est La Rochelle qui se présente à pierre-fabre.

Les Castrais passeront le réveillon de la Saint-Sylvestre bien au chaud. à la faveur de leur victoire obtenue in extremis sur la pelouse de Perpignan samedi dernier (20-19), les Castrais se sont offert le droit de terminer l’année 2021 dans le top 6 du championnat, au terme d’un match qualifié de "très important" par Santiago Arata, le demi de mêlée castrais. Ce succès à l’extérieur, le deuxième de la saison pour les Tarnais après celui obtenu à Clermont en septembre dernier, a permis de mettre en lumière la profondeur du banc du CO, fer de lance de la stratégie de recrutement du club.

Ainsi, même a priori affaibli en troisième ligne par les forfaits de plus ou moins longue durée de Mathieu Babillot, Baptiste Delaporte ou Stéphane Onembélé ; le vivier tarnais permet d’aligner Kévin Kornath, Tyler Ardron, Simon Meka ou Josaia Raisuqe. Julien Dumora, joueur le plus utilisé en 2020-2021, est absent ? Pas de problème, le CO peut dégainer Thomas Larregain, Geoffrey Palis ou même le jeune Louis Le Brun, qui a fait ses grands débuts dans la peau d’un titulaire contre Perpignan, à un poste qui n’est pas le sien. De même, à la mêlée, avec un Rory Kockott au crépuscule de sa carrière de joueur, Santiago Arata et Jérémy Fernandez prennent un peu plus d’épaisseur à chaque sortie. « C’est une concurrence très saine à tous les postes, explique Santi Arata. Je profite de chaque entraînement. Le niveau de l’équipe est très homogène, même s’il y a des changements chaque week-end dans le XV. »

Dumora de retour

Idem aux postes de pilier. Que ce soit à gauche ou à droite, Antoine Tichit et Wilfrid Hounkpatin sont désormais secondés par Quentin Walcker, Antoine Guillamon, Levan Chilachava ou Wayan de Benedittis… Dimanche, C’est La Rochelle qui se présentera à Pierre-Fabre. L’actuel quatrième du championnat essaiera de brider une machine castraise lancée à plein régime en Top 14. Jugez plutôt : depuis décembre 2020 et une défaite face à Brive, les Tarnais n’ont plus perdu sur leur pelouse en championnat (on oubliera vite la courte défaite face aux Harlequins en Champions Cup, N.D.L.R.).

Une série de treize rencontres que les Tarnais voudront prolonger. Lors du match aller, Les Rochelais s’étaient imposés sur le score sans appel de 29 à 10. Le Castres olympique devrait se présenter avec une équipe très similaire à celle qui a battu Perpignan, à ceci près que Julien Dumora, devenu papa dans la semaine, devrait faire son retour dans le XV de départ. Santiago Arata se méfie beaucoup des Rochelais : « La Rochelle, c’est une très grosse équipe. Des individualités énormes, une équipe très talentueuse qui peut jouer de tous les coins du terrain. Il faut bien analyser leurs derniers matchs pour être prêts à parer toutes éventualités. »

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