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Paris sera-t-il prêt pour le match de la muerte ?

Par Marc DUZAN
  • Les Parisiens de Kylan Hamdaoui traversent une période difficile.
    Les Parisiens de Kylan Hamdaoui traversent une période difficile. Icon Sport
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Dixième du Top 14, le Stade français est encore très loin d’avoir assuré sa survie en élite. Pire, il reçoit samedi un concurrent direct au maintien dans des conditions très particulières…

La chienlit est de retour en Top 14 et, pour les professionnels de la balle ovale, les tests naso-pharyngés aussi. Kylan Hamdaoui, l’arrière des soldats roses, raconte en préambule : « Personnellement, je m’y suis fait. Mercredi, on a par exemple fait un test antigénique pour savoir si l’on pouvait participer à l’entraînement du jour et dans la foulée, la Ligue nous a demandés un test PCR, relatif au match de ce week-end. » La faute à ces temps sinistres, le Stade français, chahuté par le Covid la semaine dernière, n’a donc eu qu’une poignée de temps pour ébaucher le match de la "muerte" face à Perpignan.

 

À Paris, les dents grincent...

A ce sujet, Hamdaoui poursuit ainsi : « On a seulement commencé les entraînements en milieu de semaine. Ce n’est pas évident de préparer un match dans ces conditions, avec juste deux séances dans les jambes. Personnellement, je n’ai par exemple pas joué depuis près d’un mois ». En interne, la situation a même fait grincer quelques dents : les Parisiens, agacés que la rencontre face à l’Usap n’ait pas été repoussée au dimanche comme ils en avaient fait la demande, ont ainsi reproché à la Ligue Nationale de Rugby de « jouer avec la santé » des soldats roses.

De fait, le Stade français ayant dernièrement affronté le Connacht avec son équipe "bis" et le Clasico subséquent ayant été reporté pour les raisons que l’on connaît, les titulaires parisiens de ce week-end n’auront donc pas joué au rugby depuis quatre longues semaines. Auront-ils suffisamment d’essence dans le moteur ? Seront-ils prêts au combat ? Répondront-ils in fine à des adversaires qui ont, eux, enchaîné les rencontres ces dernières semaines ? « On va exploser sur le rythme », nous soufflait à ce titre un soldat rose mardi soir. C’est dire...

 

Hamdaoui : « On a parfois besoin d’être le dos au mur »

Actuellement dixième du championnat, le Stade français n’est pas encore sauvé des eaux et reste à une portée de fusil de Biarritz, la lanterne rouge du championnat, et à seulement quatre points de l’Usap, avant dernier du classement. Dès lors, une défaite face à Perpignan mettrait-elle le feu à la maison rose ? Hamdaoui, qui a l’an passé prolongé son contrat de trois saisons supplémentaires, ne se voile pas la face : « Oui, il y aurait le feu si on perdait ce week-end. (…) Jusqu’ici, on a réussi à éteindre les flammes avant que l’incendie ne prenne de l’ampleur. Dans le groupe, on connait tous l’importance que revêt ce match mais on sait aussi que c’est dans ces moments là que le Stade français est le meilleur. C’est comme si on avait parfois besoin d’être dos au mur, en fait... »

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