En déplacement à Pierre Fabre, Paris veut tenir ses résolutions
Après un premier succès en 2022, les Parisiens se sont promis de laisser les difficultés de 2021 derrière eux. À confirmer.
Les promesses n’engagent que ceux qui y croient. Qu’en est-il pour les résolutions ? Tous, nous avons juré un jour ne plus toucher une cigarette avant de craquer au premier apéro face à l’appel de la nicotine. Tous, nous avons promis de surveiller notre ligne avant de reprendre une deuxième part de galette des rois au premier repas de janvier entre amis. Le Stade français, qui a débuté l’année 2022 de la meilleure des façons face à l’Usap, veut croire en sa détermination à tenir le cap. Un premier succès (27-17) dès le premier jour de l’année, ça ouvre forcément des perspectives. On dit même dans les coulisses de Jean-Bouin que cette neuvième place au classement, juste devant le voisin du Racing 92, donnerait des ailes à un groupe jusque-là en panne de confiance. «On aurait pu faire beaucoup mieux, assure tout de même le manager argentin Gonzalo Quesada à l’évocation de la rencontre face à l’Usap. Mais gagner dans le contexte qui fut le nôtre, ça fait du bien au moral.» Et pour cause. Le club de la capitale, entre joueur dans l’impossibilité de jouer pour cause de test positif à la Covid-19 et préparation se résumant à un seul entraînement dans la semaine, a connu un avant-match mouvementé. Tout le contraire de cette préparation pour le déplacement à Castres.
Réussir un coup
«Nous avons pu travailler sereinement durant une semaine complète, confie Quesada. Nous avons vraiment fait des entraînements de qualité dans de très bonnes conditions.» Et si la blessure de Lester Etien, qui sera absent six semaines, est une bien mauvaise nouvelle pour les Parisiens, l’effectif stadiste commence à retrouver des couleurs. À tel point que Paul Gabrillagues et ses partenaires se verraient bien réussir un coup du côté de Castres. Il faut dire que le souvenir du match aller est bien vivace dans les esprits. Souvenez-vous. Les joueurs de Gonzalo Quesada avaient réussi le tour de force d’infliger une lourde défaite aux Tarnais (34-10) en évoluant en infériorité numérique durant quasiment l’intégralité de la rencontre en raison du carton rouge infligé à Paul Alo-Emile (3e). Cette performance reste à ce jour l’un des matchs références des Parisiens. Et forcément, ça décuple encore un peu plus la confiance. Un sentiment qui a longtemps fait défaut dans la capitale.
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