Abonnés

Face à Paris, Castres pourra s'appuyer sur un Botitu de gala

Par David BOURNIQUEL
  • Vilimoni Botitu, insaisissable, s’apprête à inscrire le quatrième et dernier essai du CO ; celui de la victoire. Le Fidjien est dans une forme étincelante.
    Vilimoni Botitu, insaisissable, s’apprête à inscrire le quatrième et dernier essai du CO ; celui de la victoire. Le Fidjien est dans une forme étincelante. Icon Sport - Icon Sport
  • Vilimoni Botitu, insaisissable, s’apprête à inscrire le quatrième et dernier essai du CO ; celui de la victoire. Le Fidjien est dans une forme étincelante.
    Vilimoni Botitu, insaisissable, s’apprête à inscrire le quatrième et dernier essai du CO ; celui de la victoire. Le Fidjien est dans une forme étincelante. Icon Sport
Publié le
Partager :

Étincelant dimanche dernier contre la rochelle, le Fidjien est devenu un maillon très important dans la ligne de trois-quarts du CO.

Que le rugby paraît facile, lorsque l’on regarde évoluer des joueurs de la trempe de Vilimoni Botitu, le trois-quarts centre fidjien du Castres olympique. Le dernier dimanche, avez-vous remarqué avec quelle aisance ce gars a vissé sa passe, sur près de 20 mètres et en pleine course, pour offrir sur un plateau le deuxième essai du CO à un Florent Vanverberghe incrédule devant une telle offrande ? Avez-vous vu avec quelle puissance Vilimoni Botitu s’est défait des plaquages de Dany Priso, Grégory Alldritt ou Rémi Bourdeau, pour aller inscrire le dernier essai du match, celui qui allait permettre aux Tarnais de l’emporter et de réussir leur incroyable remontée ? Avez-vous noté, enfin, l’activité de ce joueur qui a parcouru soixante-deux mètres ballon en mains contre les Rochelais, record du match ?

Débarqué à l’été 2020 de son île natale, le joueur a mis du temps à prendre la mesure de son nouvel environnement et plus globalement, du championnat de Top 14. Il a fallu attendre la deuxième partie de la saison dernière pour réellement le voir exploser aux yeux du monde du rugby.

Le CO sur le podium ?

Et la révélation fut fracassante : associé la plupart du temps à Thomas Combezou au centre de l’attaque, il fut l’un des principaux artisans de la folle remontée des Tarnais la saison dernière. Installé par Pierre-Henry Broncan au sein d’un XV type dont les trois-quarts bougeaient très peu, il terminait la saison crédité de plus de neuf cents minutes de jeu pour trois essais, toutes compétitions confondues. Cette saison, il a déjà inscrit trois essais en Top 14 pour six cent quatre-vingt-dix-huit minutes passées sur les prés. "Vili" fut neuf fois titulaire sur dix apparitions, ce qui, sur quinze matchs, donne une idée du crédit qui est le sien auprès de son staff technique.

Si le Stade français compte dans ses rangs Waisea Nayacalevu qui marche sur l’eau, les Castrais ne sont donc pas à plaindre avec leur champion olympique de rugby à VII (Botitu a été sacré en août dernier à Tokyo). Plus globalement, les Tarnais peuvent s’appuyer sur un réservoir impressionnant en attaque, avec Filipo Nakosi, toujours redoutable pour finir les coups, Adrea Cocagi, Julien Dumora, Martin Laveau, Geoffrey Palis et consorts. En cas de nouveau succès à Pierre-Fabre samedi (cela serait le quinzième match consécutif sans défaite en Top 14 pour le CO) et si les autres résultats leur sont favorables, les Tarnais pourraient s’installer sur le podium du championnat. Une perspective idéale avant la trêve européenne…

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?