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L’UBB doit régler le curseur contre Brive

Par Jérôme Prévôt
  • U.J Seuteni est un des atouts offensifs côté girondins
    U.J Seuteni est un des atouts offensifs côté girondins Icon Sport - Icon Sport
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Les Bordelais espèrent s’être adaptés au contexte particulier dû au covid. Il a notamment perturbé leur rythme d’entraînement.

«À Brive, je n’ai jamais fait de match de gala», a expliqué en souriant Christophe Urios pour rebondir sur une expression employée par un journaliste. Le manager de l’UBB ne se souvient même plus s’il a gagné un jour en Corrèze. «J’y ai plutôt pris des torgnoles.» Les Bordelais sont sortis un peu sonnés de ce curieux match gagné face au BO, un match sans rythme et pollué par ces quatre dernières minutes vécues comme un calvaire et le signe que ses hommes se seraient absentés du match à ce moment-là. Il a donc appelé ses joueurs à se présenter à Brive avec un état d’esprit de leaders, capable de faire face à la rage d’une équipe qui a besoin de points. Maxime Lucu a fait référence à cette période particulière faite de reports, de repos forcés, de vacances et d’isolement, peu propice à la performance : «Il faut être très concentrés sur le peu d’entraînements qu’on a… Depuis deux ou trois semaines, nous n’avons que deux séances hebdomadaires, guère plus. Quand nous avons des semaines longues ou des semaines types, nous disposons de journées en plus pour peaufiner certains détails, là nous n’avons pas de temps à perdre là-dessus. Le moindre après-midi loupé peut instiller le doute.» C’est vrai, Christophe Urios aussi a fustigé les séances des trois dernières semaines «où les ballons tombaient et où il y avait des sourires. Mais cette semaine, quelques ballons sont encore tombés mais j’ai vu de la tension dans nos séances». Il a même assumé une altercation entre deux joueurs (Dubié et Lachaise). Rien de bien méchant selon lui : «Non, c’était très bon. En plus, c’est arrivé en début d’entraînement. Comment je le règle ? Ils se débrouillent entre eux. C’est ça l’esprit d’équipe. Quand il ne se passe rien sur un terrain, c’est que l’état d’esprit n’est pas bon. Il y a de la tension, les mecs ont envie… La frustration de la période que nous traversons ressort comme ça…»

Les Bordelais espèrent que cette ébullition se retrouvera dans l’âpreté des débats de samedi. Maxime Lucu s’attend à un jeu direct des Brivistes par leurs avants, mais avec «des arrières très denses qui font jouer autour d’eux. Leurs joueurs fidjiens par exemple. Il faudra défendre face à ça et quand on aura le ballon, il faudra trouver la vitesse qui fait notre force. Biarritz a réussi à nous mettre en difficulté, en nous freinant sur nos deux premiers rucks…» Les Bordelais feront le maximum pour ne pas retrouver ce piège, ne pas se faire anesthésier par l’adversaire et par ces semaines si perturbées.

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