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Un match porteur d’espoirs pour Vannes

Par Didier LE PALLEC
  • Le RCV, qui a clos 2021 par une victoire sur Béziers, a ouvert 2022 par un succès convaincant face à Nevers. De bon augure pour la suite de la saison ? Attendons de voir…
    Le RCV, qui a clos 2021 par une victoire sur Béziers, a ouvert 2022 par un succès convaincant face à Nevers. De bon augure pour la suite de la saison ? Attendons de voir… Icon Sport - Icon Sport
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Le RCV, qui a clos 2021 par une victoire sur Béziers, a ouvert 2022 par un succès convaincant face à Nevers. De bon augure pour la suite de la saison ? Attendons de voir…

Enfin ! Enfin une victoire qui ne soit pas tirée par les cheveux, a minima de prestations en dessous des standards habituels d’une équipe qui a cherché vainement pendant cinq mois une véritable identité de jeu perdue dans les limbes du doute. Si brillante la saison dernière, l’équipe vannetaise s’est égarée dans ses propres interrogations, ses propres angoisses et sa peur du lendemain. Et du vide qui va avec. De qualification, on en était venu à parler tout simplement de maintien.

Alors pensez donc que l’ambition du Top 14, qui fleurissait aux lèvres des dirigeants, n’était plus en adéquation avec la réalité du moment et d’une première partie de saison trop décevante pour être vraie. Le RCV était descendu de son piédestal ; le rêve de grandeur s’était évanoui.

Trente minutes de bonheur !

Comme nous l’avions écrit, la victoire sur Béziers fin décembre avait eu un effet salvateur et avait laissé transpirer quelques belles perspectives. Restait alors à montrer que ce n’était pas seulement un "coup" et que tout cela se devait de mériter une sorte de confirmation. Celle-ci est venue vendredi soir contre Nevers. Grâce à l’influence dans le jeu d’un Francisco Gorrissen omniprésent dans le combat, altruiste distributeur d’offrandes. Holder, qui sait allier puissance et vitesse, s’est chargé du reste. Et au terme d’une première demi-heure quasi parfaite sur les grosses erreurs individuelles et collectives d’une formation de Nevers qui n’en revenait pas, Vannes s’est installé non pas dans le confort du tableau d’affichage, mais dans une confiance qui l’avait boudé trop souvent. L’Uson, toutefois, avec deux essais (34e, 40e+1), affichait un handicap de seulement cinq points à la pause.

La peur de voir le mauvais scénario, si souvent vécu, se fondre en une issue cauchemardesque, s’est transformée en route de la rédemption pour des Vannetais qui surent afficher les vertus des combattants. Pour clore l’exercice sans trembler. Oui, ce résultat et son contenu sont porteurs d’espoirs. Mais ils devront une nouvelle fois trouver confirmation. Wait and see…

Pour Xavier Péméja, l’entraîneur de Nevers, le seul regret se situait dans la non-obtention du bonus défensif. "Nous avons la balle pour le prendre en toute fin de rencontre. Mais je ne peux pas être déçu d’avoir perdu ce match, car nous n’avons pas fait ce qu’il fallait. Nos erreurs défensives sont trop grosses pour être vraies. On ne peut pas gagner un match en étant mené aussi rapidement." L’homme fort de l’Uson a également rendu un hommage sincère et appuyé au club breton "dans sa gestion de la blessure de notre garçon Ambadiang, qui a été opéré samedi matin à Vannes".

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