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Battu à domicile, Brive n’y arrive toujours pas

  • La mêlée briviste a souffert en deuxième mi-temps face à la puissance de la première ligne remplaçante de l’UBB, et notamment de Ben Tameifuna.
    La mêlée briviste a souffert en deuxième mi-temps face à la puissance de la première ligne remplaçante de l’UBB, et notamment de Ben Tameifuna. Midi Olympique - Patrick Derewiany - Patrick Derewiany
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Malgré une bonne première mi-temps, les Corréziens ont concédé une nouvelle défaite, la huitième en neuf rencontres. Le CAB est désormais dos au mur.

Voilà plus de deux mois que Brive n’a plus gagné. Pire, les Corréziens restent sur huit défaites lors de leurs neuf dernières rencontres. Une série noire qui plonge les Noir et Blanc dans la zone rouge. Et pourtant, après 40 minutes de très bonne facture où Saïd Hirèche et les siens ont mis à mal le leader girondin (14-3 à la mi-temps). Les 5 000 supporters corréziens présents étaient debout pour saluer le premier acte de leurs protégés, notamment auteurs d’un essai splendide conclu par Setareki Bituniyata. Mais voilà, ce n’aura pas suffi. En deuxième mi-temps face au vent, et face à la révolte girondine, les Corréziens ont subi, avant de finir par craquer… « Cette défaite fait mal à la tête car nous avons mis tous les ingrédients pour nous imposer, soupire Saïd Hirèche. Malheureusement, il en a peut-être manqué un en seconde mi-temps qui fait qu’on n’a pas su rester devant. C’est dommage pour le groupe qui a bossé dur et qui a tout donné. Il n’a vraiment pas manqué grand-chose pour s’imposer ce soir... » Alors qu’a-t-il manqué dans ce second acte ? « Nous avons manqué de maîtrise » reprend le capitaine corrézien. « Nous avons eu un jeu au pied défaillant, et nous avons souffert en mêlée », regrette quant à lui Jeremy Davidson.

« No scrum, no win »

La mêlée, nous y venons. Plutôt stable en première mi-temps, le paquet d’avants brivistes a ensuite subi la pression mise par les remplaçants bordelais (3 pénalités concédées en mêlée fermée). « Ils ont fait rentrer une première ligne très puissante avec Tameifuna, Dweba et même Kaulashvili, qui est un droitier passé à gauche, relève Jeremy Davidson… De notre côté, nous n’avons pas été épargnés en première ligne par les blessés, Motu Matu’u s’est blessé et Wesley Tapueluelu est ressorti touché aux cervicales (le pilier gauche n’a joué que 12 petites minutes, N.D.L.R.). Cela a joué dans notre façon de gérer la fin de match… » Des changements prévus côté girondin. «On a été fort en mêlée fermée, nous étions dominants. Je savais que le fait de coacher tôt pouvait faire basculer le match dans ce secteur. 

Avec les absences de Thompson-Stringer, Dufour, Acquier, Japaridze, le staff briviste a semblé manquer d’options dans ce secteur… Dominé dans ce secteur, c’est comme un symbole que la pénalité de la gagne inscrite par Maxime Lucu est intervenue après une nouvelle pénalité concédée dans ce domaine. Et le fait d’avoir choisi d’aligner six avants sur le banc ou faire revenir Chauvac et Ceccarelli ainsi que de densifier le pack avec trois deuxième ligne sur le terrain (Andres Zafra et Lucas Paulos constituant l’attelage quand Mitch Lees était décalé en troisième ligne aile), n’aura rien changé.

Pour les Brivistes, il s’agit maintenant de profiter de la coupure européenne pour préparer la venue capitale de Biarritz dans un match qui ressemble déjà à un match de la peur entre les deux derniers. Une rencontre qui pourrait voir le retour de joueurs importants qui ne seront pas de trop comme Hayden Thompson-Stringer, So’otala Fa’aso’o ou encore Stuart Olding.

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