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Paris s’est englué dans les mauvais choix à Castres

Par Midi-Olympique
  • Joris Segonds et les Parisiens ont fait des mauvais choix, amenant leur défaite à Castres
    Joris Segonds et les Parisiens ont fait des mauvais choix, amenant leur défaite à Castres Midi Olympique/Aurélien Delandhuy - Aurélien Delandhuy
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Les parisiens ont débarqué à Castres avec leur meilleure équipe du moment pour faire un coup dans le Tarn. C’est raté…

Autant l’écrire tout net : oui, le Stade français aurait pu remporter cette rencontre si l’arbitre du match, Mathieu Raynal, avait décidé de mettre fin aux débats sans laisser les deux équipes s’expliquer jusqu’au bout. Il n’en fut rien et les Parisiens restent englués dans leurs doutes et dans le ventre mou du classement. Au vrai, les Parisiens ont sans doute perdu ce match beaucoup plus tôt dans la rencontre. Ils se sont rendus coupables de quelques mauvais choix qui ont permis aux Castrais de faire la course en tête. Paris a manqué de pragmatisme. Citons ici des pénalités dans les cordes de l’excellent buteur Joris Segonds expédiées en pénaltouches improductives en début de match. Au tournant de la deuxième période, les Parisiens ont aussi offert deux pénalités facilement évitables aux Tarnais. Eux se sont empressés de les convertir en points. Les protégés de Gonzalo Quesada ont aussi écopé d’un carton jaune stupide, pour une baffe donnée par leur talonneur Latu à Levan Chilachava. Dix minutes d’infériorité numérique et trois points de plus dans la besace du CO. Une somme de détails qui, mis bout à bout, explique la défaite des Parisiens. Julien Arias, entraîneur des arrières du Stade français, tente d’expliquer : « Pour les pénalités jouées en touche, cela résulte d’un choix des joueurs sur le moment. Ici, la politique du staff est de faire confiance à ce que les joueurs décident sur le terrain. Nous respectons cela. S’ils avaient converti ça en essai, nous aurions tous sauté de joie. Bon, cela ne s’est pas passé ainsi. C’est dommage au vu de l’investissement des joueurs. »

Du bon en touche

Dominateurs en touche derrière un Sekou Macalou de gala (six ballons volés dans ce secteur), les Parisiens ne sont pourtant jamais parvenus à mettre réellement les Tarnais en danger malgré les énormes qualités individuelles de leur ligne de trois-quarts. La faute, sans doute, à une météo très capricieuse. On en accepte l’augure. Il n’empêche, on ne nous enlèvera pas de l’idée que les immenses Ngani Laumape, Alex Arrate et consorts ne font pour le moment pas la saison de leur vie…

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