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Top 14 - Biarritz s’est tiré une balle dans le pied contre Perpignan

Par Midi-Olympique
  • Les Biarrots de Mathieu Hirigoyen ont laissé passer une occasion de prendre de l’air en bas de classement. Photo PhotoBernard
    Les Biarrots de Mathieu Hirigoyen ont laissé passer une occasion de prendre de l’air en bas de classement. Photo PhotoBernard Photo PhotoBernard - Photo PhotoBernard
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S’il a clairement rivalisé avec l’Usap dans un match important pour le maintien en Top 14, le BO a manqué de maîtrise et s’est finalement incliné 23-25.

L’entraîneur des avants de Biarritz, Shaun Sowerby, a coutume de dire que si elle veut gagner des matchs en Top 14, son équipe doit être à son "meilleur niveau". Entendez par là qu’elle doit avant tout se montrer irréprochable sur les secteurs basiques que sont la conquête, le jeu au pied et la discipline. Samedi soir, le Sud-Africain n’est pas venu parler à la presse. C’est le patron du secteur sportif biarrot, Matthew Clarkin, qui s’est présenté face à nous. Car "l’ensemble des acteurs du secteur sportif doivent se remettre en question et trouver les réponses à certaines questions. Comme pour les victoires, les défaites appartiennent à tout le monde." Qu’a dit l’ancien numéro huit de l’UBB ? "Il y a plein de petits secteurs où, par moments, on a failli. Je préfère attendre et analyser à froid les raisons, puisqu’il y a toujours une explication à trouver quelque part." En voici quelques-unes, dans les lignes qui suivent.

Clarkin : "Nous avons laissé passer trop d’occasions"

S’il s’est montré plus discipliné que son adversaire (11 pénalités contre le BO, 19 contre l’Usap), il a manqué ces fameux "petits détails" au BO pour l’emporter, à commencer par sa maîtrise en touche dans les moments clés. À première vue, le club basque a plutôt été bon dans sa conquête aérienne avec un 16/19 (84 %) sur ses lancers. Le problème ? C’est qu’il a perdu des touches importantes, à cinq mètres de l’en-but adverse. "Ces occasions-là valent de l’or. Si tu arrives là-bas, c’est parce que tu as refusé de prendre trois points. Il y a donc un double enjeu, une double importance et malheureusement, nous avons laissé passer trop d’occasions sur le terrain ce soir", regrettait Clarkin au coup de sifflet final. "Nous avons manqué de pragmatisme dans la zone de marque", ajoutait Mathieu Hirigoyen.

Dans un stade Aguilera au vent capricieux, les Rouge et Blanc ont également eu du mal au niveau du jeu au pied. Ils ont parfois souffert sur leurs sorties de camp, ont manqué la première et la dernière pénalité du match (4e, 77e), mais ont aussi raté une pénaltouche tôt dans la rencontre (5e), en envoyant directement le ballon hors des limites du terrain et une autre en fin de match (69e). Le numéro dix anglais Brett Herron, qui a remplacé Perraux tard dans la partie (67e), aurait-il dû rentrer plus tôt ? Aujourd’hui, l’ancien joueur des Harlequins est le buteur biarrot le plus fiable (77 % de réussite) et possède un pied droit puissant pour occuper le terrain. "Le coaching, c’est quelque chose qui sera abordé dans le retour du match" glissait le directeur sportif samedi soir.

Perraux : "Le scénario fait mal"

Pourtant, face au vent, on aurait pu penser qu’en menant à la pause (13-8), le BO avait fait le plus dur. "En première période, nous avons eu le ballon (71 % de possession), nous avons mis l’Usap sous pression et, comme par hasard, nous avons été récompensés. En seconde période, nous avons fait tout le contraire et le résultat s’est inversé", analysait l’ancien troisième ligne centre. Menés de neuf points à un quart d’heure de la fin, les Biarrots avaient aussi fait les efforts nécessaires pour repasser devant (23-22), grâce à l’essai de Couilloud (67e) et la pénalité d’Herron (74e). "Le scénario fait mal, soupirait Perraux. Maintenant, nous allons réagir et nous allons relever la tête. Ce soir, nous sommes touchés, mais loin d’être morts." P. O.

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