L'opinion du Midol : n’enterrons pas trop vite le Biarritz Olympique
C’est peu dire que le Biarrritz olympique misait sur cette réception de l’Usap pour, enfin, essayer de quitter le dernier rang du classement. Semaine après semaine, les Biarrots avaient beau nous assurer qu’à ce moment de la saison, la place de lanterne rouge n’était pas lourde à porter, vous conviendrez avec nous qu’il est toujours moins anxiogène d’être douzième que quatorzième.
Passé ce match face à Perpignan, Biarritz est toujours dernier. Battu 25 à 23, le club basque a vu son rival catalan prendre un ascendant psychologique et comptable dans la course au maintien. Alors, le BO est-il déjà condamné à repartir en Pro D2 ? Certainement pas.
D’une part car les Biarrots ont du caractère. Ils peuvent grappiller des points à chaque match à domicile et réaliser un exploit à l’extérieur pour quitter la quatorzième place. De l’autre car il reste encore onze journées et qu’ils se rendent, fin janvier, à Brive (13e, un match en retard) qui n’a, aujourd’hui, que deux points d’avance sur le club basque. « Ce soir, [cette statistique] ne va pas soulager le groupe mais on sait que nous sommes toujours vivants, soulignait Matthew Clarkin après la rencontre. Jusqu’à ce que quelqu’un m’explique que c’est mort mathématiquement, nous n’allons pas lâcher. Ce n’est pas le résultat que nous souhaitions face à Perpignan mais on a toujours une chance. Le maintien ? C’est mal barré mais ce n’est pas pour autant que nous allons tout abandonner. »
Ce n’est pas le genre de la bande à Steffon Armitage. Si elle veut s’en sortir, elle devra une nouvelle fois faire preuve de solidarité dans l’adversité mais elle en est tout à fait capable.
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