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Dylan Lam, une première tranchante

  • Pour sa première avec Brive, Dylan Lam a été très précieux pour mettre les Corréziens dans l’avancée. Photo Diarmid Courrèges
    Pour sa première avec Brive, Dylan Lam a été très précieux pour mettre les Corréziens dans l’avancée. Photo Diarmid Courrèges
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Dylan Lam, arrivé en joker médical fin novembre, a disputé son premier match avec le CAB. Très en vue lors de la victoire briviste face à Pau (33-25), le numéro huit est une solution crédible au poste.

Sixième minute de jeu : Dylan Lam touche son premier ballon en bout de ligne au milieu du terrain, feinte une passe entre les jambes avant d’éliminer un défenseur palois puis de faire jouer derrière lui au contact d’une magnifique chistera. Voilà de quoi réchauffer le cœur des quelques supporters brivistes venus braver le froid. Arrivé fin novembre, pour pallier la blessure au genou de Kitione Kamikamica, Dylan Lam était alors inconnu en Europe. Ce qu’on connaissait du numéro huit néo-zélandais ? Qu’il était le neveu de Pat Lam, légende du rugby samoan et actuel entraîneur des Bristol Bears, et le cousin de Ben Lam, ailier de Bordeaux-Bègles. Formé au pays du long nuage blanc, Dylan Lam n’avait encore jamais joué en Europe. "Il a fait un très bon match, note Jeremy Davidson. C’est difficile de lancer un joker médical en championnat car tous les matchs sont très importants. C’est un peu plus facile de le faire en Challenge Cup où il y a moins de pression. C’est dommage car il devait jouer aux London Irish avant que le match ne soit annulé. C’est un joueur très bon dans les duels, très technique."

En effet, le numéro huit a remporté l’intégralité de ses duels en attaque, échappant souvent au premier défenseur, et ayant sans cesse la volonté de faire jouer après lui. En défense aussi, le Néo-Zélandais s’est distingué en marquant les Palois au fer rouge, à l’image de ce gros plaquage en un contre un qui provoqua une échauffourée se terminant jusque dans le tunnel menant aux vestiaires. Joris Jurand, au cœur des débats, félicite aussi son partenaire : "Ce soir, il a montré pourquoi il était venu. Ça fait maintenant près de deux mois qu’il bosse comme un chien. Il ne lâche pas. Il est là très tôt le matin, et repart souvent en dernier. C’est un gros travailleur, et ce soir, Dylan a fait un très bon match. Il a montré qu’il avait sa place avec nous. Je pense que ça va lui faire du bien à la tête et dans les jambes."

Un pack briviste qui avance, un bonus qui s’échappe

Il faut dire que le numéro huit corrézien a pu pleinement s’exprimer derrière un paquet d’avants dominateur. Une mêlée forte -la Section paloise a concédé cinq pénalités dans ce secteur-, et des mauls dévastateurs amenant un essai de pénalité (56e) et qui auraient pu permettre au CAB de décrocher le point de bonus offensif… "On aurait dû avoir ce bonus. Nous finissons deux fois dans l’en-but… Sur le premier, je suis juste à côté et Vano (Karkadze) marque. L’essai doit être accordé. Je ne sais pas s’il y a la vidéo ou non en Challenge ? C’est dommage. Et sur la dernière action, les gros ont de nouveau fait un énorme boulot, et l’essai de pénalité n’aurait pas été immérité. Sur le match, on leur a roulé dessus devant", conclut Joris Jurand, auteur du deuxième essai corrézien parti… d’un nouveau ballon porté avant que l’inspiré Tedo Abzhandadze ne le trouve d’une magnifique passe au pied.

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