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La Rochelle, six minutes dans le brouillard

Par R. A.
  • Pierre POPELIN (La Rochelle).
    Pierre POPELIN (La Rochelle). Icon Sport - Icon Sport
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Seul bémol à cette victoire bonifiée, la brève extinction des feux après la sortie de plusieurs cadres. Anecdotique sur le coup. à ne pas négliger, non plus.

De 39-0 à 39-21 en l’espace de six minutes. Le temps, pour Bath, de planter trois essais, dont deux de presque 90 mètres. À l’heure de jeu, le Stade rochelais a un brin terni une copie jusque-là conjuguée au presque parfait. Et c’est naturellement, à chaud, ce trou d’air aussi soudain qu’improbable qui a animé les premières discussions d’après-match. De quoi irriter un poil, d’ailleurs, l’entraîneur des avants Romain Carmignani, volontairement ironique : "J’aime bien commencer ces interviews en ne voyant que le négatif, vous êtes… Je préférerais parler des choses positives même si, bien sûr, c’est quelque chose que l’on va aborder en début de semaine. […] Il y a soixante bonnes minutes. Si on regarde bien les trois essais que l’on prend, ça n’a jamais existé dans le rugby international ! Tu perds deux fois le ballon sur tes propres ballons portés où tu vas presque marquer. Puis un autre sur mêlée. Donc, j’ai envie de temporiser un peu. […] Si on ne perd pas ces ballons, je ne suis pas sûr que Bath revienne dans la partie ou, du moins, marque des essais." Trois cadeaux, aux yeux des Rochelais, en somme. Pas étrangers, entre autres, à la "perte de repères" liée aux sept changements opérés, en un laps de temps réduit, par le staff.

"On va y faire attention"

Relégué au rang d’épiphénomène face à Bath, ce genre de relâchement coupable ne l’avait pas été, en revanche, lors des précédentes sorties à Castres et à Paris. Deux terres où le Stade menait largement au score avant, contre le cours du jeu, d’être renversé en deux temps trois mouvements. D’où, sans doute, la réaction agacée de certains supporters présents au stade. "On va y faire attention, promets Rémi Picquette. Quand on mène comme ça, en affichant une telle domination, c’est une erreur de les laisser remonter et mettre des essais faciles. C’est un peu rageant. On l’a vu en Top 14, ces détails peuvent coûter cher. C’est important de les corriger pour espérer gagner des matchs contre des équipes encore plus solides."

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