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Les Dacquois n’ont pas dit leur dernier mot

Par Philippe ALARY
  • Les Dacquois n'ont pas dit leur dernier mot
    Les Dacquois n'ont pas dit leur dernier mot Photo Isabelle Louvier - Isabelle Louvier
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Quoiqu’en pensent et en disent les sceptiques, il faudra compter selon toute vraisemblance avec les Landais pour l’éventuel compostage du sixième et dernier billet qualificatif.

Dax a nettement pris la mesure de Suresnois qui ne venaient certainement pas en Chalosse pour faire du tourisme. Certes, la route est encore longue mais on n’oubliera pas, en filigrane, la session de rattrapage qui conduira ces mêmes Landais à Chambéry, dans un peu moins d’un mois. Des Savoyards qui, justement, n’ont pu ramener qu’un point de bonus défensif - ce qui, dans l’absolu, n’est déjà pas si mal - de leur périple sur les bords de l’Ardèche. Il est vrai que l’étau était susceptible de se resserrer sur leurs hôtes d’Aubenas-Vals. En cas de contre-performance, en effet, les Albenassiens pouvaient fort bien voir Bourgoin-Jallieu et Cognac-Saint-Jean d’Angély revenir sur leurs talons.

Il n’en a rien été. Non seulement la victoire a été au rendez-vous mais les efforts des susnommés concurrents directs n’ont vraiment pas été couronnés de succès. Nord-Isérois et Unionistes charentais ont une nouvelle fois été soumis au régime du pain sec. Il est même carrément "noir" pour les derniers nommés qui évoluaient du côté de Cognac. Ce qui signifie, a contrario, que Valentino-Romanais et Tarbais, eux, sont sortis de l’ornière. Enfin !

Valence-Romans stoppe l’hémorragie

Déjà victorieux lors du match aller, le vénérable Stado est désormais sûr et certain, en cas d’égalité au classement général avec sa première victime de l’année civile 2022, de le devancer en vertu du fameux critère dit "des points terrains". Pas mal non plus, la révolte drômoise. Mine de rien, la présence dans le bon wagon du relégué de l’étage supérieur commençait à être tout doucement hypothéquée par la méchante série de défaites en cours. Voilà l’hémorragie stoppée, sachant en outre que le calendrier est loin d’être à jour. Ce sera le cas - théoriquement, du moins - le 10 avril après la réception de Nice. Une rencontre éventuellement décisive car les Maralpins, bien que victorieux et de ce fait plutôt bien placés, tel le chasseur en embuscade, n’ont pas pleinement convaincu dans leur pré carré des Arboras où Blagnac n’était pas loin du compte.

Un peu comme Suresnes, les Caouecs d’Eric Escribano et de Romain Fuertès rentrent dans le rang, tout en gardant l’espoir de se mêler à la lutte pour le sixième sésame. Aux abords de la zone rouge, il pouvait être question de point chaud en terres dijonnaises mais hélas, dix ans presque jour pour jour après un France - Irlande de funeste mémoire, le gel a eu provisoirement gain de cause et Soyaux-Angoulême devra refaire le long trajet en Bourgogne. Le débat sur la pertinence des coups d’envoi tardifs (en "semi-nocturne" ou "nocturne" comme disent encore les anciens) est loin d’être clos…

Enfin, Massy améliore un peu plus encore son record désormais historique, avec un treizième succès de rang. Pas de bonus offensif certes, pour une fois, mais un goal-average particulier favorable, l’écart entériné samedi dans l’Essonne (+ 20) étant nettement supérieur à celui du 12 septembre dernier en faveur des Albigeois (+3).

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