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Sans maîtrise, l’envie ne suffit pas pour le FC Grenoble

Par Julien PLAZANET
  • Corentin Glenat, buteur du FC Grenoble, et les siens se sont inclinés face à Vannes
    Corentin Glenat, buteur du FC Grenoble, et les siens se sont inclinés face à Vannes Icon Sport - Icon Sport
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À nouveau défait au Stade des Alpes, Grenoble bascule dans une situation plus que difficile. D'autant que Vannes s'est parfaitement adapté, s'offrant un bon bol d'air.

Une de plus diront certains, mais pourtant le FCG est loin d’avoir baissé les bras. Car voilà encore un match qui lui a filé sous le nez alors que les choses avaient bien débuté. Puis il y a eu l’illustration du fameux petit grain venant enrayer une machine en total manque de confiance. «On a manqué de ténacité et on leur a offert des points beaucoup trop faciles pour revenir à hauteur avant la mi-temps», constatait le centre Adrien Seguret. Avant la réalisation de Tafili (33e), répondant à celle de Seguret (20e), les Grenoblois menaient 7-0 et semblaient avoir le match en mains, ayant l’avantage de la possession et de l’occupation. Mais un jeu au pied direct en touche et un en-avant concédé en l’espace de quelques instants ont mis le doute. «Ce sont des petits détails qui font que le match bascule dans l’autre sens. Ce sont des choses qui font mal à la tête, un peu plus que pour une équipe lambda et c’est ce qui nous fait perdre le fil» analysait Fabien Gengenbacher.

Vannes a bien failli ne jamais arriver à Grenoble

En effet, les Isérois ont ensuite couru après le score et sont sortis du cadre, comme le reconnaissait le troisième ligne et capitaine Antonin Berruyer. «On n’a pas mis les ingrédients où il fallait et quand il fallait. Soit on attend que l’autre fasse le boulot, ou bien dès que l’on commence à prendre la marée, on essaie de sauver la patrie. Et ce n’est pas comme ça que l’on peut inverser la tendance» disait-il. D’autant plus qu’en face, Vannes a alors bien senti que le coup était possible, et Quentin Etienne s’est alors fait un malin plaisir de sanctionner les erreurs, marquant au total 20 points (dont 18 rien que sur la seconde période). Fort en mêlée, le RCV s’est uni pour aller chercher un troisième succès de rang qui lui permet de vraiment sortir la tête de l’eau et de prendre ses distances avec le bas de tableau. Cette deuxième victoire à l’extérieur cette saison est un tournant réussi pour des Bretons qui ont bien failli ne jamais arriver en Isère, en raison d’un épais brouillard ayant retardé leur avion… La frustration du match aller perdu dans les derniers instants sur un éclair d’Ange Capuozzo a aussi été balayée. D’autant que ce succès dans l’Isère est le premier dans l’histoire du club breton qui a le sentiment de l’objectif atteint. «La dynamique nous donne de bons signaux. On va d’abord finir ce bloc et l’on regardera sur les dix derniers matchs ce que l’on espère», confiait Jean-Noël Spitzer dont le groupe se tourne vers un autre déplacement, à Agen, qui pourra compter double.

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