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Grenoble, c’est maintenant que tout commence

Par Julien PLAZANET
  • Romain Barthélémy, héros du match face à Bayonne, appelle son équipe à plus de constance, notamment à domicile. Photo Stéphanie Biscaye Romain Barthélémy, héros du match face à Bayonne, appelle son équipe à plus de constance, notamment à domicile. Photo Stéphanie Biscaye
    Romain Barthélémy, héros du match face à Bayonne, appelle son équipe à plus de constance, notamment à domicile. Photo Stéphanie Biscaye
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Victorieux à Bayonne pour débuter sa mission maintien, le FCG sait qu’il va cette fois devoir maîtriser les duels face aux concurrents, à commencer par Rouen.

La victoire du FCG à Bayonne lors de la précédente journée n’a pas rebattu les cartes, elle a principalement donné du sens et du poids à un discours conquérant face à des ambitions revues à la baisse. C’est maintenant Rouen qui se profile au Stade des Alpes et le défi sera probablement encore plus important pour les Grenoblois, avant-dernière formation de Pro D2 à domicile avec seulement trois victoires (Agen, Narbonne et Mont-de-Marsan) pour cinq défaites.

"Ça ne sert à rien de gagner à Bayonne et de passer à côté à domicile ensuite, comme on le fait trop souvent", lance Romain Barthélémy, héros de l’exploit à Jean-Dauger comme évoqué sur Rugbyrama.fr, dans une rencontre où l’équipe a su se détacher de la pression. D’ailleurs, on peut probablement parler de déclic pour l’ouvreur qui a livré sa prestation la plus aboutie depuis son arrivée dans l’Isère. Pour l’ailier Lucas Dupont, "il n’y aura aucune garantie face à Rouen. Mais on est tous déterminé à grandir et à évoluer. En ce sens, il ne faut pas avoir de creux derrière une grande performance." C’est essentiel, d’autant qu’il y aura cette fois une attente qui sera grande face à un concurrent direct dans ce bas de tableau, qui plus est au regard des prochaines échéances. Car Rouen marquera la fin de ce bloc réduit, tandis que le prochain sera marqué par des duels face à Agen, Aurillac ou encore Béziers, qui seront essentiels. Tout peut ainsi se jouer – ou presque – d’ici la fin du mois de février.

Une fois ce tableau dressé, il y a le constat du jeu produit. Et force est de constater que si en terres basques, "il y a aussi eu une part de réussite, avec le rebond du bon côté et le fait que Bayonne nous a peut-être un peu pris de haut, fait remarquer Romain Barthélémy. On veut montrer que l’on a du caractère et que l’on n’était pas l’image du travail fait depuis le début de saison."

Avoir de la constance dans la performance

Le FCG tient désormais ce fameux match référence, et sait qu’il lui faudra conserver ses vertus défensives, tout en acceptant de jouer ces coups de manière parfois débridée en attaque. C’est le nouveau credo. Si la mêlée ou les ballons portés ont parfois posé des soucis ces dernières semaines, les lignes arrières affichent plutôt de la régularité dans l’adversité mais c’est bel et bien tout un collectif qui a été responsable de secondes périodes parfois aux conséquences lourdes. On se souvient de ce 0-24 concédé après la pause à Bourg fin décembre (défaite 30-20 au final), et même des retours de vestiaire perdus face à Vannes (3-18 en seconde période) et Bayonne (13-22 en seconde période).

Ce qui peut changer pour permettre de tenir sur la durée, c’est la notion de plaisir à développer ce jeu. Ce qui semble être le cas. Face à l’Aviron, "on a fait exactement ce que l’on a préparé. Le plan était de s’appuyer sur la défense et de se lâcher offensivement", reconnaît Lucas Dupont, avec le pourcentage de déchet que cela peut comporter. Quoi qu’il en soit, il semble y avoir eu une levée de blocage à la fois à l’entraînement la semaine passée, et sur le terrain ensuite, ce qui fait prendre conscience que "l’on peut rivaliser avec n’importe quelle équipe quand on est à notre niveau", note le centre Adrien Seguret.

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