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Jean Leleu (Troisième ligne de Rouen) : « Redevenir une équipe qui fait peur »

Par Gaël LECŒUR
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On a appris lundi dans l’après-midi que vous partiez dès le mardi très tôt le matin vers Grenoble. Racontez-nous ce départ ?

Oui, on l’a su dès le dimanche en fait, le départ était conditionné à l’inhumation de Jordan à laquelle nous souhaitions assister. On est partis à 5 heures du matin, la cérémonie a eu lieu mardi en début d’après midi à l’église Saint-Bruno-de-Voiron, ville de son club formateur. On s’est tous retrouvé ensuite au stade de Voiron pour partager avec toute sa famille rugby. c’était un moment de recueillement, et vendredi au stade des Alpes ce sera je l’espère le moment de se libérer.

Cette préparation tronquée est-elle gênante pour aborder avant une rencontre qui est très importante pour le maintien ?

Franchement, c’est une préparation comme une autre, sauf que le soir on rentre à l’hôtel tous ensemble. Je crois que c’est même plutôt bon de passer ces quatre jours ensemble, on se serre les coudes, on parle, on évacue nos tensions, nos questions. On a fait nos séances de musculation dans une salle du coin, on a eu accès à un terrain de bonne qualité toute la semaine, donc on n’a pas d’excuses. Il va falloir revenir au rugby

Est-ce qu’il manque beaucoup de choses à Rouen pour gagner à nouveau ?

De l’intensité, du combat, du plaquage, c’est déjà beaucoup. Être toujours plus agressif, ça doit être nos mots et nos actes, monter en puissance dans une rencontre. Il faut redevenir positif, on doit redevenir une équipe qui fait peur. On n’oubliera jamais ce qui nous est tombé dessus avec la disparition de Jordan, ce drame, il faut en faire une force.

Vous avez eu le temps d’observer les failles de Grenoble qui est une équipe sur courant alternatif, qu’avez-vous mis en place ?

Je ne vous le dirais pas, vous vous en doutez bien (rires), mais on a autant travaillé offensivement que défensivement. L’idée est d’être sur tous les fronts et de mettre une grosse pression. On a envie de faire un bon match et on verra ce qui en sortira, mais en tout cas être exemplaire en tout.

Le fait qu’Ange Capuozzo ne parte que demain en sélection italienne a-t-il pesé sur la tactique mise en place ?

C’est un très bon joueur, une pièce essentielle de leur jeu, mais il ne les fera pas gagner à lui seul. Le rugby est un sport collectif, on ne peut pas cibler un seul joueur sinon c’est un autre qui fera la différence. Donc on va se concentrer sur une tactique globale et pas sur du cas par cas, et se concentrer sur notre production propre.

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