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Par Rémy RUGIERO
  • Les coéquipiers de Jean-Baptiste Barrère se sont offert un succés important pour la suite du championnat.
    Les coéquipiers de Jean-Baptiste Barrère se sont offert un succés important pour la suite du championnat. Olivier Got
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Convaincants sur la durée, les Biterrois ont rempli le contrat et s’octroient le premier bonus offensif de leur saison.

Le temps de la remobilisation était décrété à Béziers et cette réception des Agenais représentait plusieurs enjeux. Très vite, les Héraultais n’ont laissé aucune marge de manœuvre aux Lot-et-Garonnais en imprimant un rythme déterminant au fur et à mesure des minutes. Paul Recor, qui fêtait sa première titularisation au poste de centre, donne son point de vue : «Nous avons déjà fait preuve d’autorité sur le plan défensif. Le collectif s’est mis au diapason et on s’est fait plaisir en jouant le plus de ballons possible. Même contre le vent en première période, on a osé et on a senti assez vite qu’on pouvait créer de l’avancée.» Des attitudes louables auprès de joueurs Biterrois qui furent souvent freinés dans leur entreprise naguère. Une démarche appréciée par l’entraîneur des trois-quarts, Karne Kaufana : «Nous sortions de trois défaites à l’extérieur, donc on vit ce succès comme une forme de soulagement. Les garçons ont effectué un premier acte de grande qualité et se sont donné les raisons d’aller chercher un bonus offensif.» Un succès bonifié qui n’est pas anodin après le coup au moral subi à Aurillac et les conséquences mentales qui peuvent en découler auprès d’un groupe. Karne Kaufana revient d’ailleurs sur un particularisme local qui l’a épaté durant la soirée : «Ici, l’identité du club, c’est le combat. Cette soirée a démontré ce caractère, puis des espaces se sont ouverts et nous avons été récompensés.»

Du liant à tous les niveaux

Il est vrai que Béziers s’est facilité la tâche lors d’une première mi-temps qui cumulait toutes les facettes d’une rébellion en guise de réplique pour le plan comptable. Avec trois essais dans la besace, la question qui taraudait quelques esprits, se tournait vers cette capacité à enchaîner la même intensité sur quatre-vingts minutes. Si les Agenais ont tenté, ils ont échoué face à un rideau Biterrois dense et des joueurs précis au sol. Gillian Benoy, le solide troisième ligne qui vit bien son exil à ce poste, raconte : «Jusqu’à présent, nous mettions beaucoup d’énergie pour pas grand-chose. Nous sommes heureux de ce qu’on a proposé, de notre communication sur le pré.» Et cette impression que lors de ce duel, rien ne pouvait entraver cette envie commune : «Le fait d’avoir insisté sur des rucks rapides, d’être consistants sur nos enchaînements, c’est une volonté d’être plus réactifs.» La victoire n’est qu’une étape supplémentaire vers la rédemption après un hiver qui s’annonçait morose, mais acquérir les cinq points face à Agen, peut-il être vécu comme un virage important, l’international Belge rajoute : «Nous verrons bien, je crois que ce groupe ne lâche jamais. La confiance, il faut l’installer, et on doit viser la même performance face à Montauban.» Un autre palier, de quoi vérifier si la transition dans les esprits est définitivement validée.

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