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Le Tournoi 2022 sera l'acte 1 de la mission « Coupe du monde »

  • Le groupe des Bleus avant le match contre la Nouvelle-Zélande
    Le groupe des Bleus avant le match contre la Nouvelle-Zélande Icon Sport - Philippe Lecoeur
Publié le Mis à jour
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Les Bleus lanceront dimanche leur Tournoi, avec la réception de l’Italie. Ce rendez-vous initial doit être la première marche vers l’objectif avoué et tant espéré : un premier sacre à l’échelle continentale. Avec, à l’horizon, cette coupe du monde 2023 qui nous fait de l’œil et qui nous tend les bras...

La France du rugby n’attend que ça depuis deux mois et le feu d’artifice tricolore ayant ébloui Néo-Zélandais et téléspectateurs du monde entier : le début du Tournoi des 6 Nations. La grand-messe du rugby européen va reprendre ses droits samedi outre-Manche et dimanche à Saint-Denis. Dans l’Hexagone, l’espoir de millions de supporters et sélectionneurs est à la hauteur des promesses de la bande à Dupont : immense.

De l’avis de tous, partisans ou adversaires, les Bleus vont aborder cette édition 2022 avec le statut de favori. La conférence de presse de présentation de l’épreuve, organisée en milieu de semaine dernière, a donné lieu à un concert de louanges à l’égard des hommes de Fabien Galthié : « Il n’y a pas de doute, ce sont les favoris du Tournoi, vantait le capitaine gallois Dan Biggar. Ils ont beaucoup de joueurs de classe mondiale et une importante profondeur d’effectif. » « Je pense que l’équipe de France est la favorite de la prochaine Coupe du monde », poussait même le Néo-Zélandais Kieran Crowley, sélectionneur de l’Italie. Eddie Jones, coquin de communicant, profitait de l’aubaine pour accentuer la pression sur les épaules de Romain Ntamack et de ses camarades : « Si vous ne gagnez pas, le public français sera déçu. » Évidemment…

Comment désavouer le boss du XV de la Rose ? Tout autre résultat qu’un succès final serait légitimement vécu comme une déception tant les raisons d’espérer sont nombreuses. Certes, l’Irlande a aussi battu les Blacks et s’est étonnamment réinventée sous Andy Farrell ; oui, cette équipe d’Angleterre rajeunie possède du cran et du potentiel ; on le concède volontiers, l’écosse n’en finit plus de repousser ses propres limites et le pays de Galles, même affaibli, reste une dangereuse bête de compétition… Sans sous-estimer aucun de ces rivaux, l’adage « notre plus grand ennemi, c’est nous-mêmes » se justifie plus que jamais.

Pression et décompression

Les Bleus tiennent leur destin en mains : au talent évident de cette génération est venu s’ajouter de la maturité et de la maîtrise, au fil des triomphes et des quelques désillusions des deux premières années du mandat de Fabien Galthié. En clair, s’ils évoluent à leur niveau réel, rien ni personne ne devrait être en mesure d’arrêter les Français. Reste, donc, le plus dur à ce niveau : assumer, confirmer, enchaîner les performances. Résister à la pression. Traquer le moindre signe de décompression. Et croiser les doigts pour que le Covid finisse par lâcher du terrain en même temps que la grappe des Bleus.

Dès dimanche, face à une pauvre Squadra Azzurra restant sur trente-deux défaites dans l’épreuve, Antoine Dupont et ses coéquipiers doivent poser leur empreinte sur cette édition 2022. Avec une prestation inaugurale enthousiasmante et cinq points au classement, ils prépareraient au mieux la première petite finale face à l’Irlande, encore à Saint-Denis, six jours plus tard. Un enchaînement à maîtriser pour espérer une suite heureuse.

Les Bleus lanceront dimanche leur Tournoi, avec la réception de l’Italie. Ce rendez-vous initial doit être la première marche vers l’objectif avoué et tant espéré : un premier sacre à l’échelle continentale. Avec, à l’horizon, cette coupe du monde 2023 qui nous fait de l’œil et qui nous tend les bras...
Les Bleus lanceront dimanche leur Tournoi, avec la réception de l’Italie. Ce rendez-vous initial doit être la première marche vers l’objectif avoué et tant espéré : un premier sacre à l’échelle continentale. Avec, à l’horizon, cette coupe du monde 2023 qui nous fait de l’œil et qui nous tend les bras... Midi Olympique/Patrick Derewiany - Patrick Derewiany

Les Tricolores ont en effet pour mission de l’emporter maintenant. Sans plus attendre. Pour vivre un fabuleux instant présent, douze ans après le dernier grand chelem national. Et afin de pouvoir se projeter avec encore plus de certitudes et d’optimisme sur l’avenir.
Avec, à l’horizon, cette Coupe du monde 2023 rêvée, qui suscite tant d’intérêts et qui porte tant de rêves. Au regard du potentiel formidable de cette nouvelle génération tricolore, on se dit forcément que le rugby français a là une chance incroyable de remporter enfin la première Coupe du monde de son histoire. Et, ainsi, de se relancer face à la concurrence imposée par les autres sports collectifs français qui, eux, ont déjà dominé la planète.

Pour tout ça, vis-à-vis des exploits d’hier et des enjeux de demain, les Bleus se doivent de tenir leurs promesses. Celle d’un Antoine Dupont attendu à la hauteur de son titre de meilleur joueur du monde, d’un Romain Ntamack installé dans le gotha des grands 10, d’un Melvyn Jaminet à 95 % de réussite face aux perches, d’un Grégory Alldritt ou d’un Julien Marchand en insatiables chefs de meute… Et on en passe. Il est l’heure, mes seigneurs. L’heure de convaincre. Et, surtout, de vaincre. Pour que 2022 soit grand. Pour que 2023 s’annonce grandiose. Pour que l’élan populaire qui accompagne aujourd’hui le XV de France se renforceet que la fièvre bleue devienne communicative.

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