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Capelli, la force émergente du MHR

  • Mickaël Capelli va avoir l’occasion de s’exprimer en profitant de l’absence de Paul Willemse. Photo Icon Sport
    Mickaël Capelli va avoir l’occasion de s’exprimer en profitant de l’absence de Paul Willemse. Photo Icon Sport
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Paul Willemse étant retenu avec les bleus, le MHR pourra compter sur son alter ego Mickaël Capelli, auteur d’un match titanesque la semaine dernière.

Mickael Capelli est, à nos yeux, un extraterrestre. Pourquoi ? Parce que toutes les semaines et depuis toujours on entend des joueurs et des entraîneurs qui nous répètent à l’envi que "rien ne remplace les matchs", ou qu’il " faut enchaîner les rencontres" pour tenir le rythme d’une rencontre de haut niveau. Une évidence que l’on ne remettra pas ici en question, mais que le deuxième ligne du MHR aux dimensions de géant (1,98 m, 125 kg) défie à chacune de ses sorties. Le 11 décembre dernier, et alors que son dernier match officiel remontait au 5 mars d’avant, Capelli était titulaire à droite de la cage du MHR pour affronter les Anglais d’Exeter. Après une si longue absence, on craignait que l’ex-Grenoblois manque de rythme, surtout face à une équipe qui n’a pas son pareil pour monopoliser la possession et enchaîner les séquences longues. Que nenni. En seulement 56 minutes, le viking héraultais a accumulé 19 plaquages, pour seulement deux manqués tout en poussant une bonne douzaine de mêlées.

Plus d’un mois plus tard, dans l’enfer du Leinster, il en signa dix en un peu plus d’une mi-temps. Et la semaine dernière, soit quinze jours plus tard, il fut l’un des grands artisans la victoire montpelliéraine à La Rochelle en plaquant une nouvelle fois à tour de bras (16 interventions, deux manquées) tout en portant le ballon à 15 reprises et en marquant un essai à l’heure de jeu. Dès lors, on se pose une question : comment fait-il ? A cette question, même son coéquipier Arthur Vincent reste dubitatif: "C’est vrai qu’il a une vraie faculté à répondre présent alors qu’il n’a que peu de temps de jeu. Je ne sais pas d’où ça vient, mais cela doit vouloir dire qu’il travaille très bien en club."

Vincent : "Il a été dans le dur"

En y réfléchissant un peu plus, le centre du XV de France qui soigne actuellement son genou, lance une piste de réflexion: "Je pense que sa force vient de cette longue période foireuse qu’il a traversé. Il a vraiment les crocs car il n’a vraiment pas été vernis depuis son arrivée. "Capell’", on peut lui tirer un grand coup de chapeau. Je me souviens qu’il s’était blessé à l’épaule durant la préparation juste après son arrivée. Je ne veux pas dire de bêtises mais il me semble qu’il a été dans le dur pendant quatorze mois à cause de cette blessure, avec des retours prévus et finalement reportés... Il a vraiment connu une période difficile et j’espère que celle-ci est définitivement derrière lui. En tout cas je suis très heureux qu’il puisse s’exprimer de nouveau, et nous apporter tout ce qu’il sait nous apporter, le tout, comme vous le dites, sans avoir beaucoup de matchs dans les jambes." Vous l’avez, votre réponse. Mickaël Capelli est guidé par un immense appétit de jeu, après une première saison particulièrement frustrante. Désormais, le gentil géant isérois, formé successivement à Voreppe, au Rugby Club Chartreuse Néron et enfin au SO Voiron avant de rejoindre le centre de formation du FCG n’a plus de temps à perdre.

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