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La péréquation hasardeuse du Rheu

Par Guillaume CYPRIEN
  • Le match reporté contre Plaisir ne pourra pas avoir lieu dans le calendrier actuel. Photo Jean-Luc Guinic
    Le match reporté contre Plaisir ne pourra pas avoir lieu dans le calendrier actuel. Photo Jean-Luc Guinic
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Le Rheu en l’état actuel du championnat, les rheusois ne pourront pas disputer l’un de leurs trois matchs reportés.

Les cas de Covid déclarés par le club de Plaisir ont poussé la Fédération à reporter le match que les Franciliens devaient disputer au Rheu dimanche dernier. Et en l’état actuel du calendrier, ce match n’aura pas lieu. La Fédération et les deux clubs se sont entretenus en visioconférence dans la journée de lundi pour envisager un report immédiat, dès ce dimanche. Mais le délai a été jugé trop court. La date ne figure pas dans les dates de replis officiels. Tous les clubs qui seront sur le pont ce week-end ont programmé leur rencontre depuis longtemps, en se mettant d’accord au préalable, sur des reports prononcés il y a déjà plusieurs semaines. "Pour nous c’était trop court de réagir aussi vite", explique le président Rheusois Julien Kervarrec. Dans la mesure où les Bretons ont déjà deux matchs à rejouer contre Domont et la Baule, lors des deux dernières dates de replis prévus par le calendrier, cette opposition contre Plaisir ne pourra pas être reprogrammée.

La solution de la jouer pendant le dernier week-end de libre, le dimanche 20 mars, n’est pas une option envisageable.

Impossible de jouer onze matchs de suite

Dans le cas du Rheu, elle impliquerait pour les Bretons une série ininterrompue de onze matchs consécutifs à disputer avant les barrages.

"C’est impensable, a coupé immédiatement Juien Kervarrec. Pour la santé des joueurs, c’est évident. Et pour leur état de forme. Nous voulons disputer les barrages et tenter d’accéder à un match d’accession. Je ne dis pas que nous voulons monter absolument, mais nous voulons une belle saison. Les joueurs la veulent, et ils se sont donné les moyens de la vivre pour l’instant. S’ils devaient arriver en phases finales avec onze matchs de suite dans les pattes, ce serait trop préjudiciable."

Ce qui crée en l’état une situation d’intérêt assez paradoxale. Les deux équipes du Rheu et de Plaisir devaient disputer un match essentiel. Elles sont toujours en concurrence pour le gain de la sixième et dernière place de barragiste. Les Franciliens déplorent six points de retard avec un match de plus. Pour eux, la fenêtre est étroite, mais elle est toujours ouverte. Ce duel au Rheu devait les plonger dans un moment de vérité. Un succès les aurait complètement relancés. Une défaite au contraire, aurait beaucoup réduit leurs chances de rattraper leur retard. Si l’annulation est prononcée, ils prendront les points d’une péréquation qui rendra cette rencontre assez neutre finalement. Et dans l’intérêt de qui ? On ne le saura seulement qu’à la fin. Mais les Rheusois qui bénéficiaient de la réception de ce match, ont perdu chez eux une occasion de faire un break.

"C’est le danger de la situation, et la limite des péréquations, estime Julien Kervarrec. Dans une péréquation, on ne prend pas en compte la hiérarchie entre les adversaires. Elle me rapportera autant de points si elle concerne une annulation contre Nantes ou contre Boulogne. Vraiment, je préférerais jouer ce match. Mais si le calendrier devait rester en l’état, il faudra se contenter de cette solution."

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