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À Castres, Kockott et Urdapilleta jouent les papys flingueurs !

Par Mathias MERLO
  • Auteur de dix-sept points et d’un 100% face aux perches, le Castrais Benjamin Urdapiletta a été décisif face aux Tolonnais. Photo IconSport
    Auteur de dix-sept points et d’un 100% face aux perches, le Castrais Benjamin Urdapiletta a été décisif face aux Tolonnais. Photo IconSport Icon Sport - Icon Sport
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Auteur des vingt-deux points des Tarnais, la charnière Kockott-Urdapilleta a mené les siens vers la victoire en écœurant le RC Toulon.

Quatorze ans après, le Castres olympique a vaincu le signe indien en s’imposant à Mayol (10-22). Au coup de sifflet final, Rory Kockott et Benjamin Urdapilleta, les deux grands bonhommes de la partie, ont savouré sur le pré un succès qui fera date et qui met un terme à trois défaites de rang : « Ce n’était pas nous, à Bordeaux, a regretté Kockott. Ce soir, je suis fier de mes équipiers. On voulait montrer qui on était. »

En bon capitaine de route, le demi de mêlée a montré la voie. Au sortir d’un ballon gratté, le natif d’East London s’est porté à l’intérieur de Nakosi pour filer dans l’en-but (0-7, 28e). Souvent à la limite de la règle et sanctionné d’un carton jaune logique (24e), sa seule fausse note de la soirée avec une pénalité ratée (0-0, 20e), Kockott a fait preuve d’une résilience sans faille.

Emportés par une marée rouge et noire sur un maul de vingt mètres, les Tarnais ont d’ailleurs été sauvés… par le plus chétif ! « Depuis le début de la saison, j’essaie d’arrêter les joueurs avant la ligne, rejoue-t-il. Avec le changement de règle, c’est plus facile de laisser les joueurs venir dans l’en-but pour me glisser dessous. »

Le coup gagnant de Broncan

Forcément, devant cette partition, le public de Mayol s’est réjoui de l’entrée de Fernandez, suppléant le poison (13-10, 65e). Las, le coup fomenté par Pierre-Henri Broncan était parfait. Sans Kockott, Benjamin Urdapilleta a pris la stratégie à son compte. Dans l’occupation du camp varois, l’ex-Oyoman s’est montré d’une précision aussi chirurgicale que face aux perches (5/5) : « C’est sa grande qualité… Il est capable de dicter une stratégie, salue le capitaine. On ne s’est pas perdu dans notre plan. »

Dans les dix dernières minutes, en plus de faire déjouer les locaux, l’Argentin a puni toutes les fautes varoises en inscrivant douze points dont un drop : « Sans vous mentir, il est en feu dans le vestiaire, se marre Kockott. Je lui ai dit de redescendre vite. Dans deux semaines, c’est match. » Le temps de savourer ? « Un peu. Gagner à Mayol, c’est sacré surtout pour ma dernière année. On l’a fait pour le maillot. » Samedi soir, les papys flingueurs étaient les gardiens du temple de Mayol.

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