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Eddie Jones envoie des signaux avant Italie-Angleterre

Par Midi-Olympique
  • Sous le feu des critiques après la défaite inaugurale en écosse, le sélectionneur anglais Eddie Jones est sorti du silence pour défendre ses choix.
    Sous le feu des critiques après la défaite inaugurale en écosse, le sélectionneur anglais Eddie Jones est sorti du silence pour défendre ses choix. PA Images / Icon Sport - PA Images / Icon Sport
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Le sélectionneur anglais, Eddie Jones, dit ne rien regretter après la défaite initiale du XV de la Rose et surtout pas le remplacement précoce de son ouvreur.

Eddie Jones n’en a rien à faire des critiques. Voilà ce qu’il a martelé en ce début de semaine. On se doutait bien qu’il sortirait le bouclier après l’entrée loupée du XV de la Rose dans le Tournoi. Pour sa première sortie publique depuis la tempête, il feignait de se montrer indifférent à la pluie de reproches qui s’est abattue sur lui après le revers de l’Angleterre en écosse. "J’ai été consultant télé moi aussi. Et j’étais alors le meilleur entraîneur du monde. C’est facile d’avoir un avis avec les ralentis. Quand j’entraînais les Wallabies, je le reconnais, je me suis laissé affecter par les critiques des médias et ça a fini par avoir une influence sur les relations avec les joueurs. Mais maintenant c’est fini, je ne fais plus attention à ce qui se dit ou à ce qui s’écrit." C’est vrai, l’Angleterre a perdu de peu, avec un coup du sort contre elle, ce carton jaune synonyme d’essai de pénalité contre Luke Cowan-Dickie et des décisions arbitrales défavorables sur les dernières mêlées.

Marcus Smith au centre de toutes les attentions ?

Mais les flèches décochées contre Eddie Jones s’appuyaient sur un autre tournant de la rencontre : la décision du sélectionneur de faire sortir Marcus Smith, à la 63e minute, pour faire entrer George Ford. On en a tellement fait au sujet de Marcus Smith depuis novembre que cette décision pouvait surprendre en effet, d’autant plus que George Ford ne faisait pas partie du groupe initial du XV de la Rose. "Je n’ai aucun regret quant aux changements que nous avons fait. Le moment où les remplaçants entrent en jeu dépend de la performance du titulaire et de ce qu’il a montré à l’entraînement. C’est une équation assez complexe et elle change à chaque match. Il n’y a donc pas qu’une formule. Nous essayons d’évaluer le rapport de force dans le match, et notre élan (momentum) à tel ou tel moment. Pouvons-nous l’améliorer ou le changer s’il est défavorable ? Ensuite, on regarde les secteurs, lesquels nous sont favorables ? Peut-on les renforcer ? Lesquels nous sont défavorables ? Peut-on les gagner ?"

Eddie Jones prolixe comme à son habitude a égrené tous ses arguments, comme s’il les avait préparés (mais c’est peu probable puisqu’il ne fait pas attention à ce que disent les médias…).

"A-t’on un plan avant les matchs ? Oui, nous en avons un, très fourni. Mais nous ne le suivons pas forcément. On prend aussi des décisions basées sur ce qu’on voit et ce qu’on ressent. Même si à la base, c’est basé sur des données. En plus, j’ai quatre assistants qui me parlent et qui me font part de leurs observations. Le paramètre le plus évident, c’est évidemment la fatigue, l’usure physique." Oui, chaque joueur a son signal, un signal qu’il envoie quand l’épuisement se fait sentir. "On connaît chaque signal de chaque joueur, on sait quand il manque d’essence dans le réservoir…"

Il n’a pas voulu décrire les signaux qui correspondent aux limites de l’organisme de Marcus Smith. Sans doute pour ne pas non plus donner trop d’informations aux adversaires. Les Italiens essaieront de deviner. J. P.

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