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L’entame sera chaude pour l'UBB à Mayol

Par Jérôme PRÉVÔT
  • L'ancien Toulonnais, Ulupano Seuteni est un des meilleurs Bordelais depuis le début de la saison.
    L'ancien Toulonnais, Ulupano Seuteni est un des meilleurs Bordelais depuis le début de la saison. Icon Sport
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Les premiers du classement vivent une saison très intermittente. Pas les meilleures conditions pour retrouver un adversaire mort de faim.

Heureusement qu’ils sont premiers. On se met à la place des Bordelais : il leur a fallu supporter le report d’un match supplémentaire, à Clermont la semaine passée. Quand on connaît le sens de l’organisation de Christophe Urios et de son staff, on comprend à quel point tous ces contretemps peuvent être perturbateurs.

L’UBB a fait une croix sur deux matchs de Coupe d’Europe (à Llanelli et à Leicester), plus deux rencontres de championnat (Toulon et Clermont). La question de la qualité et du rythme des semaines s’en est trouvée perturbée, c’est évident. La gestion de l’effectif aussi, tel ou tel joueur qui aurait pu être testé ou relancé n’a pas pu l’être dans des conditions souhaitées n’a pas pu l’être.

Par exemple, Christophe Urios avait choisi, dans son approche, de lier les deux déplacements du massif central et du Var. Ce levier de motivation est tombé à l’eau. Les Bordelais pourront toujours se consoler en se disant qu’un report c’est aussi une semaine de plus de repos pour des joueurs blessés. Jandre Marais qui souffrait d’un cartilage à une côte, n’aurait peut-être pas joué au Michelin, il sera sans doute disponible à la date du report. Idem pour le revenant Mahmadou Diaby.

Une façon de prendre les choses du bon côté, en se disant que des blessés, il y en aura forcément d’autres. « Évidemment qu’on préfère enchaîner. Parce qu’un report produit plein de problèmes dans la préparation. On devait donner dix jours de vacances aux joueurs, on a donné qu’une semaine, si toutefois, il n’y a pas d’autres matchs déplacés. On a su très tôt qu’on ne jouerait pas à Clermont, étonnamment d’ailleurs, dès le mercredi. Mais on a gardé le même rythme d’entraînement, avec un profil axé sur la vitesse. Le samedi, on a fait quelque-chose de "très couru" et "assez joué"»

Le genre de match qu’on peut imaginer

Le technicien reprend : « Mais on sait par expérience que quand il n’y a plus la tension d’un match, les joueurs ne sont plus aussi présents. Alors en début de semaine, nous avons remis de la tension, du contact parce que sinon, ça va nous faire drôle. »

Les Bordelais vont passer d’une période de repos à un petit enfer. Une lanterne rouge inattendue, particulièrement stressée par la situation. Et Christophe Urios n’a pas pu s’empêcher d’imaginer le match. C’est son travail. Il nous l’a décrit comme s’il enclenchait un projecteur imaginaire : « Ils vont se resserrer, l’entame sera chaude. Ils vont essayer de nous enterrer. Je sais comment ça se passe dans ces conditions : ils se mettront sur la dimension physique, pas de prise de risque, pression par les avants, porter les ballons, peu de passes jeu direct. »

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