Abonnés

Lyons : « La partie psychologique joue énormément »

Par Julien VEYRE
  • Lyons - Troisième ligne de Bourg-en-Bresse : « La partie psychologique joue énormément »
    Lyons - Troisième ligne de Bourg-en-Bresse : « La partie psychologique joue énormément » Icon Sport - Icon Sport
Publié le
Partager :

Lucas Lyons, troisième ligne de Bourg-en-Bresse revient sur cette deuxième partie de saison ainsi que sur la rencontre face à Carcassonne ce vendredi. 

Que vous inspire cette équipe de Carcassonne ?

Carcassonne est dans la partie haute du championnat. Elle maîtrise bien son jeu, un jeu d’avants redoutable, un fort milieu de terrain derrière et beaucoup d’avancées. Depuis que je suis à Bourg, c’est une équipe qui ne nous réussit pas tellement. Mais bon, il y a pas mal de choses qui ne nous réussissaient pas forcément et que nous arrivons un peu à inverser…

Avec quelle ambition vous déplacez-vous ?

L’objectif est de progresser et de continuer sur notre dynamique. Donc nous allons essayer de rivaliser. De ramener quelque chose. C’est un gros test mais il faudra rivaliser devant. Dans ce championnat, toutes les équipes peuvent gagner de partout, si elles jouent leur meilleur rugby et mettent les ingrédients qu’il faut.

Quel regard portez-vous sur l’évolution de Bourg ces dernières semaines ?

Nous avons ramené des points de nos deux déplacements en janvier. Et à domicile, nous avons fait un match nul et gagné un autre. Forcément, nous sentons qu’il y a une dynamique qui s’est créée. Mais à chaque match, il faut remettre le couvert pour exister.

Psychologiquement, abordez-vous différemment les matchs ces dernières semaines ?

Je pense oui. La partie psychologique joue énormément. Il y a plein de choses qui nous permettent d’avoir de la confiance et d’avancer.

Est-ce que vous sentez que la "haine" de la défaite" est encore plus présente au sein du collectif ?

C’est quelque chose qui ressort plus oui. Cela nous hante même, nous n’avons pas envie de connaître celle-ci. Donc nous voulons tout donner pour faire le meilleur résultat possible.

Est-ce que le discours de Fabrice Estebanez selon lequel vous étiez des joueurs qui avaient leur place en Pro D2 a joué ?

Oui, il a amené un avis un peu extérieur qui nous a enlevé ce frein, ce complexe d’infériorité que nous devions sûrement avoir inconsciemment.

Y a-t-il eu un déclic particulier ?

La victoire contre Grenoble a fait énormément de bien. Surtout avec le scénario du match. C’est quelque chose qui booste et dont on se souvient. C’est marquant. Avec des sensations qui restent en nous. Et ensuite le match à Rouen a fait du bien. Après, nous essayons de continuer sur cette lancée.

Au niveau défensif aussi vous montez en puissance…

C’est la base. Si en défense, nous ne rivalisons pas, c’est compliqué de gagner. Nous prenons un maximum de confiance là-dessus, de communication et d’anticipation. Le match à Montauban nous a pas mal boostés. Car c’était une grosse équipe avec des joueurs très costauds et nous avons réussi à faire plus que rivaliser. Quand tu fais un match comme cela, tu peux te regarder dans les yeux avec tes partenaires à la fin. Avec un sentiment de fierté.

Avez-vous plus confiance les uns aux autres désormais ?

On voit que tous les joueurs sont au niveau, les quarante à quarante-cinq joueurs de l’effectif peuvent jouer, tout le monde a le niveau. C’est plus une question de confiance pour le collectif.

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?