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Montauban doit jongler avec les contraintes

Par Yanis GUILLOU
  • Après une période de Covid, les Montalbanais, à l’instar de Jérôme Bosviel, vont devoir se transcender et se discipliner pour rester accrochés au top 6.
    Après une période de Covid, les Montalbanais, à l’instar de Jérôme Bosviel, vont devoir se transcender et se discipliner pour rester accrochés au top 6. Photo Stéphanie Biscaye - Photo Stéphanie Biscaye
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Entre la gestion d’une épidémie de Covid-19 au sein du club, de nombreuses blessures, des internationaux absents et un calendrier compliqué, l’USM se retrouve à devoir sans cesse s’adapter.

« Aujourd’hui, si on arrive à se maintenir avec la saison qu’on passe et tout ce qui nous arrive, c’est un miracle. » David Gérard dresse ici un constat simple. Au vu des dernières semaines traversées par Montauban, on en est à se demander dans quel état allons-nous retrouver les gardiens de Sapiac face à Provence ce vendredi. Depuis le début de l’année civile et le match reporté face à Béziers pour cause de cas de Covid dans le camp héraultais, les Montalbanais n’ont eu de cesse de s’adapter pour trouver un semblant d’équilibre, malgré les différents aléas extra-sportifs. Mais tout a pris une autre dimension lorsque la semaine dernière, alors qu’ils devaient jouer ce fameux match en retard face aux Biterrois, les Vert et Noir ont, a leur tour, subi une épidémie de Covid-19 au sein du groupe.

« Vingt cas de Covid en quinze jours… On a morflé », confessait David Gérard. Ces nombreux cas, en plus d’avoir chamboulé le calendrier de l’USM, ont fortement handicapé l’équipe lors du déplacement à Carcassonne, concurrent direct au Top 6. « C’est étonnant que personne n’a relevé qu’on y est allé avec vingt absents, notait Gérard. On a fait ce qu’on pouvait, la première mi-temps est bonne mais la deuxième… »

Accroché au top 6

En plus de payer au prix fort les absences de joueurs-clés, les Montalbanais ont écopé en Aude d’un sixième carton rouge cette saison, ce qui en fait l’équipe la plus indisciplinée du championnat. Le manager tentait d’expliquer : « L’agressivité fait partie de notre ADN. On en met parfois trop. Aujourd’hui on est à moins de dix pénalités par match, mais le peu qu’on prend, ça fait des points ou on perd des mecs. Et on n’a pas un effectif pléthorique, avec lequel on peut se permettre de perdre des mecs. Un coup, c’est le Covid, un coup blessure, un coup suspension… » 

Malgré les retours de Covid cette semaine, qui seraient tout de même en manque certains de rythme, les Montalbanais doivent aussi faire avec une préparation usante en semaine. « Chaque semaine, c’est une balade perpétuelle pour s’entraîner. On est capable d’aller sur les terrains annexes de Sapiac, sur le terrain central, sur le terrain du Racing, au Ramierou… » Tout cela fait que Montauban n’est pas au mieux de sa forme. Mais malgré tout, l’USM reste encore tenacement accroché au top 6 et a bien son destin en main. Gérard concluait : « On va voir les capacités du groupe à se transcender et à aller chercher les gros matchs. Il va falloir faire abstraction du contexte et de tout ce qu’il se passe. On s’accroche, en permanence. »

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