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Un match bascule pour Aurillac face à Colomiers

Par Tristan FAILLER
  • À seulement six points des places qualificatives, les Aurillacois, à l’instar de Didier Tison, vont devoir montrer face à Colomiers que Jean-Alric est une forteresse pour accrocher le wagon des six premiers. Photo Stéphanie Biscaye
    À seulement six points des places qualificatives, les Aurillacois, à l’instar de Didier Tison, vont devoir montrer face à Colomiers que Jean-Alric est une forteresse pour accrocher le wagon des six premiers. Photo Stéphanie Biscaye
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En négociant bien la réception de Colomiers, Aurillac peut recoller au top 6 et même se rapprocher de son adversaire du soir. Un premier obstacle à franchir avant d’affronter trois candidats au maintien.

Pour continuer à espérer une place au soleil, le Stade aurillacois va devoir montrer une nouvelle fois que Jean-Alric est une forteresse. Un fief quasi-imprenable où seul un Bayonne pugnace est venu déstabiliser les protégés de Christian Millette. Contre la Colombe, "la maison ne doit pas bouger", avertit le manager Roméo Gontinéac.

C’est effectivement en s’appuyant sur des performances cohérentes à domicile qu’Aurillac est à la place qu’il occupe aujourd’hui. Une huitième place que l’on peut qualifier de ventre-mou, mais qui n’est finalement qu’à six points des places qualificatives et neuf des Haut-Garonnais. « Si on arrive à s’imposer à la maison, à défendre notre territoire, on va dans un premier temps s’éloigner du bas du classement. C’est ce qui m’importe dans un premier temps. Viendra ensuite le moment de se stabiliser dans le milieu de tableau, après on verra ! », explique le boss du jeu cantalien.

Prudent, le tacticien cantalien pense d’abord à passer le bloc contre les équipes "qui ont les crocs". Les concernés ? Grenoble, Rouen, et Agen. Des clubs situés dans le mauvais côté du classement qui devront réagir pour ne pas risquer la chute libre. Le club rouge et bleu pourra donc tirer des enseignements après cette séquence qui se terminera à la mi-mars face à Provence. « On pourra faire un premier bilan et pourquoi pas viser plus haut oui. Chaque année, cette période hivernale avec des conditions climatiques difficiles conditionne la suite. Cette saison, on a gagné nos matchs, c’est positif évidemment. »

Gommer les erreurs précédentes

Pour pousser Colomiers à poursuivre sa mauvaise série loin de ses bases (quatre défaites consécutives), Aurillac doit corriger le tir. Le capitaine Roussel et les siens doivent soigner l’entame de match. Se montrer plus patient aussi, plus concentré. « Contre Bourg-en-Bresse, nous avons tenté des passes impossibles, on n’était pas bon non plus sur le timing des lancements de jeu. Le manque de réactivité des soutiens sur les porteurs de ballons nous coûte aussi. Toutes ces petites erreurs cumulées font que l’on manque de précision globale et cela nous empêche d’enchaîner correctement. »

Si l’ex-international roumain veut d’abord parler du jeu de ses hommes avant de regarder les autres., il est pour autant lucide sur l’avantage de Colomiers. Un ascendant notamment sur les zones de combat. « C’est dans les phases de rucks qu’il faudra être aux aguets. Ils ont de très bons joueurs de contre-ruck, proposent des sorties propres, à nous de rivaliser dans ce secteur. Je pense que la conquête sera la clé du match. » Une clé qui pourrait leur permettre d’ouvrir la porte d’un couloir encore long menant vers la qualification aux phases finales.

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