Top 14 - Malgré la défaite à Toulon, l'Union Bordeaux-Bègles a de la ressource
Bielle-Biarrey, Massé, Garcia et Botchaton ont découvert Mayol. Pour leur première dans l’antre de Besagne, ils ont brillé malgré la défaite.
À Mayol, l’Union Bordeaux-Bègles a vu sa série de cinq succès de rang en Top 14 s’arrêter net. À l’heure d’analyser le revers, face à un RCT mal classé (13e), Christophe Urios a préféré voir le verre à moitié plein. Passé au révélateur de Mayol, la classe biberon de l’UBB (Bielle-Biarrey, Massé, Garcia, Bochaton) a répondu avec culot : « Je suis satisfait de l’entrée des jeunes, a souligné le manager. Ils nous ont permis de récolter ce point de bonus défensif. »
Entrés dans le second acte, Garcia et Massé ont redonné des idées et du punch à une attaque longtemps en panne sèche. En position de centre, le deuxième nommé, avec un enchaînement crochet intérieur et raffut sur Rayan Rebbadj, a propulsé Geoffroy Cros vers l’essai. Un aplomb qui a plu à leur exigeant entraîneur : « Je leur avais dit : tant que tu n’as pas joué à Toulon, tu es un puceau. Des gamins découvraient Mayol pendant que d’autres jouaient leur dernière ici. C’est ça, les aventures de ces mecs. »
Dans un match sous « haute tension », Urios a aimé le « sang chaud » démontré par la jeune garde : « Ces gosses ont montré leur agressivité. Notre formation a de la qualité. Mais, on doit avoir de la maîtrise collective. » Les partenaires de Bielle-Biarrey, titulaire surprise après le forfait de Lam, ont concédé 14 pénalités. Rédhibitoire.
Poirot et Ducuing sous le charme
En bon capitaine du navire, Jefferson Poirot a mis en avant leur « fraîcheur » : « Dans un contexte hostile, les jeunes ne se sont pas dégonflés. » Devant, la partie a ressemblé à une bataille des tranchées où Bochaton a croisé le trio expérimenté Isa-Lakafia-Parisse : « Pierre jouait en Nationale, Mayol, ce n’est pas Verchère à Bourg-en-Bresse… Tu vois ce que je veux dire (rires). »
Nans Ducuing apporte une comparaison enfantine aux propos de son coach : « Mayol, ce n’est pas de la tarte. On sait qu’on peut compter sur eux. » Encore plus au cœur de l’hiver où les matchs marquent les corps : « Pendant les doublons, c’est important de voir le collectif, a poursuivi l’arrière. Je leur tire mon chapeau. » Un couvre-chef rempli d’un point qui conforte l’UBB sur le trône du Top 14.
Vous êtes hors-jeu !
Cet article est réservé aux abonnés.
Profitez de notre offre pour lire la suite.
Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de
0,99€ le premier mois
Je m'abonne Déjà abonné(e) ? Connectez-vous
J'ai déjà un compte
Je me connecteSouhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?